La réputation de Stephen King n’est plus à refaire. Figure de proue du milieu de l’horreur américaine, King est l’auteur de soixante-neuf romans et recueils de nouvelles (avec un soixante-dixième titre, The Outsider, à paraître en mai 2018) qui ont fait l’objet de plus de deux cents adaptations au cinéma et à la télévision. Parmi ses faits d’armes les plus populaires, on retrouve le sanglant bal de finissants de Carrie White (Carrie, 1974 pour le roman et 1976 pour le film de Brian de Palma), le sinistre séjour de la famille Torrance au Overlook Hotel (The Shining, 1977 pour le roman et 1980 pour le film de Stanley Kubrick) et la lutte héroïque du «Losers’ Club» contre Pennywise, le clown sanguinaire (It, 1986 pour le roman, 1990 pour la télésérie et 2017 pour la nouvelle adaptation au cinéma par Andy Muschietti).
Depuis plus de quarante ans, King s’acharne à séduire et épouvanter les masses avec ses histoires inquiétantes, et ce avec succès. La plupart de ses titres ont fait partie des «best-sellers» du New York Times, et même si les temps changent, et la littérature aussi, les fidèles lectrices et lecteurs de King («constant readers», pour reprendre son expression) en redemandent. Les cinéphiles et téléspectateurs aussi. L’année 2017 a vu naître une nouvelle adaptation du roman It, un premier volet cinématographique pour la série The Dark Tower, une télésérie pour la trilogie Mr Mercedes, ainsi qu’un «Netflix feature» pour Gerald’s Game et la novella «1922». Les adaptations foisonnent, et il ne fait aucun doute que l’œuvre de King, si vaste et variée puisse-t-elle être, demeure au goût du jour.
Au milieu de tout ce foisonnement littéraire et artistique, un groupe de «constant readers» s’est donné comme mission de monter un dossier Pop-en-Stock consacré à l’imaginaire Stephen King. Au terme de maintes nuits blanches passées à s’épouvanter des monstres kingiens, voici leurs articles, explorant sans peur les recoins sombres et inquiétants de cette œuvre monumentale.
Depuis plus de 50 ans, Stephen King vit dans le Maine et il n’est pas près de le quitter.
L’univers romanesque de Stephen King se déploie sur une toile d’intertexualité interne et de petites références qui tissent des liens entre la plupart des romans de ce géant de la littérature américaine.
L’impact de l’œuvre de Stephen King sur la culture générale n’est plus à débattre.