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Le 2012-11-28
Le bungalow show
Responsable(s) de dossier : Alice van der Klei | Marie Parent
17-bungalow-show

Le bungalow nord-américain est le plus souvent associé au conformisme et à la banalité de la banlieue. Construction considérée «anti-esthétique» qui confirme le règne de l’esprit pratique en Amérique, l’habitation pavillonnaire est devenue une figure marquante de l’imaginaire contemporain, mettant en jeu les frontières du public et du privé, de la norme et de la marge, du rêve et du réel. Véritable symbole de l’American Dream, le bungalow est aussi le lieu du secret, une façade qui suppose presque toujours un envers du décor.

Le bungalow a été chanté, photographié, filmé, écrit: nous en reste-t-il quelque chose de plus que les «little boxes» de Malvina Reynolds ou que les Deux femmes en or de Claude Fournier? Est-il la figure transparente, unidimensionnelle que le laissent penser ses variantes les plus célèbres? Y a-t-il un double fond à la petite boîte que serait le bungalow?

Pour ouvrir ce dossier, l’équipe de recherche Éric Lint et le centre de recherche Figura ont organisé un Bungalow Show, le 9 novembre 2012, au Département d’études littéraires à l’Université du Québec à Montréal.  Les premiers résultats de recherche des représentations de la figure du bungalow dans l’imaginaire collectif sont diffusés ici dans la revue POP-EN-STOCK.

La 2e étape de cette recherche sera la tenue d’un colloque les 29 et 30 avril 2013 avec pour thème la banlieue en Amérique du Nord:

Colloque Suburbia, l’Amérique des banlieues
Lundi 29 Avril et mardi 30 Avril 2013 à l’UQAM.

Du 2″ x 4″ au Plan Nord
Par Louise Lachapelle, le 2012-11-29

Le Bungalow Show a donné lieu à la diffusion d’une version préliminaire d’un essai visuel où les figures de la maison-bungalow interprètent la banlieue comme lieu du ban.

Du bungalow au Tupperware, du Tupperware au vibrateur
Par Emmanuelle Leduc, le 2012-11-29

Dans l’Amérique de l’après-guerre, le bungalow est le lieu par excellence où la classe moyenne peut élever ses enfants blancs dans un environnement familial hétérosexuel et sain.

L’architecture des bungalows de la Société Centrale d’Hypothèques et de Logement
Par Jonathan Lachance, le 2012-11-29

La SCHL a été instaurée le 1er janvier 1946 en tant qu’instance suprême en matière d’habitation au Canada.

«A man provides for his family»
Par Simon Brousseau, le 2012-11-29
Histoires vraies (2)
Par Mélanie Gélinas, le 2012-11-29

La mélancolie, dans l’art comme dans la littérature, est présente dans un corpus d’œuvres considérable.

Histoires vraies (3)
Par Martine Delvaux, le 2012-11-29

Limoges Ontario est un petit village perdu le long de la 417, entre Montréal et Ottawa, plus près d’Ottawa que de Montréal, une sorte d’excroissance trop loin de la Capitale pour être une banlieue et trop laide pour faire partie du patrimoine.

Histoires vraies (1)
Par Jean-François Chassay, le 2012-11-29

Une adolescence en banlieue: tragédie en 93 alexandrins

Risquer la noyade dans «La maison d’Ophélie»
Par Marie Parent, le 2012-11-29

Convoquer Ophélie est peut-être nécessaire pour rendre convaincantes les histoires tragiques des Nord-Américaines, princesses torturées au royaume du Plastique.

Sous le velours la guerre!
Par Bertrand Gervais, le 2012-11-29

Le bungalow, figure liminaire de Blue Velvet de David Lynch

L’imaginaire du plus commun dans l’œuvre de Stéphane Lafleur
Par Anne-Marie Auger, le 2012-11-29

La banlieue, territoire de prédilection de Stéphane Lafleur, prend l’allure d’un territoire sauvage à coloniser, un no man’s land traversé par les autoroutes, bordé par les champs et ponctué de boisés pour aller se perdre.

La randonnée sauvage d’un portrait de famille dans «À l’ouest de Pluton»
Par Laurence Côté-Fournier, le 2012-11-29

Plusieurs œuvres sur la banlieue la présentent sous l’angle du noyau familial en perdition: les préoccupations des parents sont superficielles, la mère a une aventure avec le voisin, le fils se drogue en cachette.

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