«L’aventure introduit dans la lecture, donc dans la vie, la part du rêve, parce que le possible s’y distingue mal de l’impossible.1» Entre la vie quotidienne et les voyages exotiques dans lesquels le danger et la mort peuvent frapper à tout moment, le lecteur n’est pas dupe de l’irréalisme des romans d’aventures. Toutefois, c’est là le propre de tout genre littéraire que de créer une invraisemblable vraisemblance qui ne fonctionne qu’à l’intérieur d’une œuvre de fiction. La cohérence de la logique interne devient alors plus importante que le réalisme: «Que la vraisemblance soit sauve, tout au moins au début, et le lecteur se laissera entraîner dans les aventures les plus débridées2», c’est là le pacte de vraisemblance du roman d’aventures. Au tournant du XIXe siècle, de nombreux romans poussent d’ailleurs ce pacte jusqu’à ses limites les plus extrêmes en introduisant des éléments relevant du surnaturel à l’intérieur de leurs fictions, tels des dinosaures chez Verne, dans Voyage au centre de la Terre, ou encore chez Conan Doyle avec Le Monde perdu publié en 1912. Il ne semble peut-être pas aussi évident de faire fonctionner le même pacte de vraisemblance à l’intérieur de roman où les humains cohabitent avec des créatures d’un autre temps. Or, nous pouvons voir à partir du Monde perdu de Conan Doyle que la mise en place d’un cadre réaliste fonctionne de la même façon que dans le roman d’aventures classique, c’est-à-dire à l’aide du dépaysement, tout en introduisant les discours de la science de son époque dans le but de rendre probable cette situation fantastique. À partir d’études d’Hélène Machinal et de Lauric Guillaud qui ont tenté de décrire et classer le roman de Conan Doyle, il sera possible de comprendre en quoi ce type d’aventure se distingue ou se rapproche du modèle classique pour voir comment, à l’intérieur du texte, se développe le pacte de vraisemblance. Nous pouvons ainsi faire ressortir deux éléments essentiels de cette mise en place du caractère probable de l’aventure du Monde perdu: l’écart et le rapprochement dans le dépaysement auxquels s’ajoute l’importance d’un discours scientifique omniprésent.
Les romans d’aventures dans lesquels interviennent des éléments surnaturels ont été soumis à de nombreuses tentatives de définition afin de cerner des récurrences thématiques et narratives à l’intérieur de ces histoires. Il serait possible de les voir comme des dérivés du roman d’aventures classique tel que le définissent notamment Tadié et Letourneux, ce dernier le rapprochant du fantastique puisque le «lien entre le roman d’aventures et le récit fantastique tient précisément à leur relation ambiguë par rapport au réel. L’un et l’autre se situent dans un cadre réaliste, celui du monde quotidien, qu’ils mettent à mal en introduisant un ou des éléments ressortissant d’une autre logique3». L’apparition de l’élément surnaturel dans le «monde quotidien» devient alors, toujours selon Letourneux, ce qui fait «basculer l’ensemble du cadre dans une autre logique, celle de l’aventure […]. Dès lors, l’élément fantastique y intervient comme le moyen par excellence de ce basculement.4»
Or, Machinal voit Le Monde perdu comme une figure de transition entre le récit fantastique et la fiction spéculative. Ce terme emprunté à Bozetto est définit comme étant
[u]n récit de voyage dans l’imaginaire, mais ce récit est fondé sur la nécessité d’une consistance référentielle de type analogique appuyé sur les conjectures qui varient en fonction du savoir scientifique, sans en être prisonnier et qui prend en compte l’anticipation et s’appuie sur des extrapolations techniques. Sa visée propre est la création d’un monde du si -la variante prenant appui sur un savoir éventuel autre que les idées dominantes sur la réalité- empirique.5
La différence entre le récit fantastique et ce que Bozzetto nomme la fiction spéculative est l’importance du discours de la science dans la construction du «cadre réaliste». La fiction spéculative doit, selon Machinal, se fonder «sur une base scientifique avérée et si possible d’actualité.6» Le Monde perdu de Conan Doyle utilise ainsi de nombreux marqueurs temporels («Challenger, George-Edouard. Né à Largs […], 1863. […] Adjoint au British Museum, 1892. Conservateur adjoint du Service d’anthropologie comparée, 1893.7») pour situer l’action et les personnages tout en faisant de nombreuses références à des chercheurs contemporains de la parution du roman, Weismann8 ou Darwin9 par exemple. De cette façon, Conan Doyle bâtit un univers réaliste en utilisant des repères (dates, lieux, noms) connus de ses lecteurs.
Guillaud, quant à lui, intègre Le Monde perdu dans ce qu’il nomme l’aventure mystérieuse. En plus des marqueurs temporels et spatiaux qui placent le roman dans un cadre réaliste, l’auteur avance que la naissance du thème des mondes perdus, auquel Conan Doyle donne le nom10, naît en réaction à la situation dans laquelle se trouvait le monde scientifique à l’époque: le 16 décembre 1911, Amundsen plante son drapeau sur la dernière terre restée jusqu’alors inexplorée par les humains: le pôle Sud. «Les grands espaces vierges sur la carte du monde s’effacent de jour en jour, et il n’y a plus de place nulle part pour le romanesque11», dit Mc Ardle dans le roman de Conan Doyle. Or, c’est au sein même du romanesque que se fera la découverte de nouveaux espaces inexplorés et c’est là, selon Guillaud, «l’extraordinaire vitalité de l’esprit d’aventure qui parvint à s’adapter au cours des siècles aux vicissitudes des progrès exploratoires et scientifiques. Le mot “aventure” avait gardé intact son rapport à l’imaginaire, à la rupture avec le quotidien, dans le temps comme dans l’espace, au mystère enfin.12»
Ces mondes perdus qui ouvrent sur des possibilités infinies (notamment dans la fiction spéculative), sur le rêve et le romanesque, doivent alors se plier au pacte de vraisemblance du roman d’aventures pour que le lecteur participe à la fiction: d’abord par le dépaysement que Letourneux place comme élément nécessaire du roman d’aventures classique, puis par la place que prend la science dans ces fictions et, dans le cas qui nous intéresse, dans Le Monde perdu de Conan Doyle.
Letourneux place le dépaysement comme une des deux conditions essentielles[14 du roman d’aventures, ce qui le différencie des autres œuvres de fiction, et il mentionne que
le roman d’aventures peut recourir à l’écart introduit par le glissement du possible à l’impossible. Ce glissement, c’est celui du fantastique. Il figure le dépaysement le plus radical puisqu’il intervient dans l’ordre même du monde, imposant une logique du vraisemblable propre à l’univers de fiction que refuserait la vraisemblance propre à notre monde.4
Il s’agirait d’abord de la notion d’écart qui permettrait le passage de la vraisemblance du réel à l’invraisemblable vraisemblance de la fiction. Le Monde perdu introduit un double écart dans le «chronotope4» puisqu’il s’agit d’un «voyage fantastique dans l’Ailleurs et l’Autrefois15» et c’est là le procédé classique, selon Guillaud, des récits de mondes perdus qui «consiste à imaginer une enclave où subsisterait un reliquat préhistorique composé d’hommes et d’animaux. Ceux-ci étant le plus souvent des dinosauriens, les écrivains sacrifient au fantastique par ce “petit” anachronisme d’environ soixante millions d’années […]16.» Or, les écarts temporel et spatial ne suffisent pas à eux seuls à garantir le pacte de vraisemblance dans les fictions de mondes perdus. Nous remarquons notamment que, dans le roman de Conan Doyle, l’écart ne se conçoit pas sans un rapprochement avec le quotidien à travers sa narration. Le Monde perdu serait alors «[u]ne simple brèche, une trouée sur le rideau des apparences [qui] conduit à ce pays scellé […] véritable plénitude vacante où le passé et le présent seraient réconciliés, où se confondraient le lointain et le proche, le connu et l’inconnu17.» La Terre de Maple White doit alors être lointaine et exotique tout en restant accessible: les dinosaures doivent appartenir au quotidien tout en restant loin de celui-ci et c’est là le propre du roman d’aventures que de faire vivre l’aventure par procuration, en posant comme probable le danger sans que celui-ci ne menace le lecteur.
Dans le roman de Conan Doyle, ces rapprochements se font à travers la narration dont le rôle est assumé par un personnage journaliste: Malone. Le vraisemblable se développe alors de deux façons: dans un premier temps, le rapprochement entre «le connu et l’inconnu» se développe au sein des descriptions de Malone pour ensuite être constant dans la forme même de la narration du monde perdu, ce que Machinal nomme l’«aventure de la narration».
Il n’y a, certes, aucun être humain qui ait vécu avec les dinosaures, alors comment représenter ceux-ci d’une façon vraisemblable? Ou, en d’autres mots, comment rendre probable, voire possible, l’existence de telles créatures? Par les descriptions que Conan Doyle élabore dans Le Monde perdu, l’écart créé par le dépaysement s’amenuise. En effet, afin de permettre au lecteur de se représenter l’univers dans lequel sont plongés les personnages, la narration fait constamment référence au quotidien, notamment dans la description de l’élément le plus fantastique: les dinosaures. L’utilisation de la comparaison est essentielle dans ce processus et c’est de cette façon qu’à travers Malone nous pouvons nous en faire une idée. Que ce soit en tentant de donner une idée de la dimension («ceux-ci présentant déjà la grosseur d’un éléphant, ceux-là dépassant de beaucoup comme dimensions tous les animaux de ma connaissance18.») ou encore leur apparence («Représentez-vous, en somme, pour vous en bien faire une idée, de monstrueux kangourous ayant vingt pieds de haut et des peaux de crocodiles19.»), les descriptions de dinosaures font toujours référence à un élément du quotidien que ce soit des animaux familiers («l’animal se mouvait à la façon des kangourous20», «sa tête large, plate, rappelant celle du crapaud4»), des machines («Du plus obscur des ténèbres fondit brusquement sur nous quelque chose qui agitait une queue, comme un aéroplane21», «le ronflement de l’air, sous les coups de leurs vastes ailes grises, me fit, malgré moi, penser à l’aérodrome de Hendon un jour de courses22.») ou même des humains («on eût cru voir de gigantesques vieilles femmes, assises, et drapées dans d’horribles châles couleur gris d’araignée qui n’auraient laissé passer que leurs têtes féroces23»).
Ainsi, nous voyons que, comme Machinal le mentionne, «l’imaginaire et le merveilleux sont présents dans les récits de mondes perdus, mais jamais au point de faire oublier le monde rationnel dont viennent les explorateurs24.» Or, le rôle de Malone en tant que narrateur est essentiel dans l’élaboration du pacte de vraisemblance puisqu’il est l’intermédiaire entre l’aventure et le lecteur: «il sert de lien permanent entre le monde quotidien et l’ailleurs exotique, il représente le lecteur qui s’identifie à lui et enfin, en tant que narrateur de l’aventure, il entraîne le lecteur dans une véritable aventure narrative25.» Cette «aventure narrative» est celle du manuscrit: d’une part, la mise en danger du lien narratif entre Malone et le lecteur rythme le suspense du récit (d’autant plus que Le Monde perdu est paru originellement en feuilletons26). L’aventure de l’écriture est ainsi mise en évidence: «Je profite de ce que José, qui a eu le bras percé par un bambou, veut absolument s’en aller, pour lui confier à tout hasard cette lettre, qu’une prochaine suivra dès que le permettront les circonstances27», tout comme son incertitude: «J’ignore si je pourrai de nouveau vous écrire, et quand28.» L’aventure de la narration fait des liens constants avec l’univers du lecteur, que ce soit par contraste ou par rapprochement (avec les descriptions).
Outre Malone, deux autres personnages du Monde perdu sont essentiels à la mise en place d’un cadre réaliste: les professeurs Challenger et Summerlee incarnent le discours scientifique. Machinal mentionne notamment que «[q]uelle que soit la tendance des récits de fiction spéculative de Doyle, ils établissent tous un lien avec le monde de la réalité quotidienne qui est leur cadre de départ. Ce contact avec la réalité est maintenu tout au long du récit par le mode de narration et par le personnage clé de tous ces récits, celui du scientifique29.» Conan Doyle se base alors sur les sciences qui émergent à l’époque pour élaborer sa terre de Maple White et Guillaud explique que le récit de monde perdu «doit avoir les vertus du “réel”, aussi les auteurs s’efforcent-ils d’entretenir l’illusion du vécu, d’une part en recréant l’arrière-plan historique et scientifique familier au lecteur de 1912 […] et d’autre part, en encadrant l’imaginaire géographique et zoologique dans les limites suggérées par les conquêtes scientifiques30.» Ainsi, la science produit la fiction tout en la rendant possible, voire elle «n’est là que pour élargir les possibilités latérales et verticales de l’imaginaire31.»
De cette façon, des personnages comme Challenger et Summerlee deviennent des justificateurs de l’étrangeté par l’utilisation de discours (pseudo-)scientifiques. L’existence du plateau du Monde perdu est probable parce que d’une part, il est possible de le cartographier et d’autre part, parce que son existence est justifiée par la logique: «il est tout à fait impossible que nous ne trouvions nulle part un chemin, du moins un chemin facile, par la simple raison que, si ce chemin existait, le plateau, n’étant pas coupé de l’univers n’échapperait pas aux lois générales de la survivance32.» Les créatures et même la végétation ne sont pas simplement décrites, mais nommées, cataloguées, étudiées par ces «deux savants [qui partent] dans un de ces débats scientifiques où le profane n’entend que du chinois33!» Le Monde perdu devient le lieu d’une expérimentation empirique de cet univers de fiction où le danger et la mort se transforment en information scientifique dans le regard du savant, par exemple après l’attaque des ptérodactyles, Challenger s’exclame:
Nous voilà exceptionnellement renseignés, Summerlee, sur les mœurs de ces enragés ptérodactyles. […] Il sied de noter, continua Challenger, que notre jeune ami a reçu un coup droit, au lieu que le veston de Lord John a été déchiré par une morsure. Pour ma part, ils m’ont frappé à la tête avec leurs ailes, en sorte que nous venons d’avoir une exhibition variée de leurs moyens d’attaque34.
L’objectif de ces deux personnages est d’accumuler des informations, de nommer, identifier, classer alors que l’objectif narratif de la présence de ces personnages est de rendre réaliste par la mesure cet univers fantastique de la même façon que les indications géographiques rendent vraisemblable la présence sur la planète d’un plateau perdu où vit encore un monde préhistorique.
Machinal précise notamment que «si les possibilités de représentation que permet le récit de voyage imaginaire sont illimitées, en revanche, avec les récits de mondes perdus, un souci d’exactitude topographique fait son apparition35.» Conan Doyle va jusqu’à nous révéler le mécanisme de ce pacte de vraisemblance alors que Malone écrit: «Je répète que j’ai changé dans mon récit jusqu’aux noms des lieux. Quelque étude qu’on en fasse, je suis sûr que pour qui tenterait de l’approcher notre terre inconnue resterait à des milliers de milles36.» Ce plateau nous semblait accessible grâce aux précisions géographiques contenues dans le roman et il nous semble toujours aussi accessible après avoir pris connaissance que ces précisions sont de l’ordre de la fiction. Même si la narration force le lecteur à prendre conscience de la fausseté du cadre réaliste mis en place, elle ne fait pourtant pas perdre de la vraisemblance à ce cadre voire, elle le renforce.
Que Le Monde perdu soit une fiction spéculative dans laquelle Conan Doyle met en scène un univers de tous les possibles ou que ce roman soit tout simplement une aventure mystérieuse renouvelant avec le fantastique les codes du roman d’aventures, la mise en place d’un cadre réaliste passe nécessairement par l’écart spatio-temporel avec le quotidien légitimé par le discours de la science. Les personnages archétypaux du journaliste et du scientifique sont «garants du vraisemblable romanesque30»; ils maintiennent à travers la narration l’écart nécessaire non seulement au vraisemblable de l’aventure, mais aussi du surnaturel. Enfin, une anecdote mentionnée par Guillaud dans L’Aventure Mystérieuse nous montre à quel point ce pacte de vraisemblance était efficace à l’époque, car
[m]algré cet imaginaire flamboyant, le romantisme doylien ne parvient pas à occulter la crédibilité du récit. La meilleure preuve nous en est donnée lorsqu’après la publication de l’ouvrage de Conan Doyle en 1912, une expédition américaine organisée par l’université de Pennsylvanie entreprit de refaire le voyage de Challenger et de ses compagnons37.
1. Tadié, Jean-Yves, Le roman d’aventures, Paris, Gallimard, coll. «Tel», 2013[1982], p. 206.
2. Guillaud, Lauric, L’Aventure Mystérieuse, Liège, Éditions du CÉFAL, 1993, p. 14.
3. Letourneux, Matthieu, Exotisme Fantastique, [en ligne] http://mletourneux.free.fr/types-ra/fantastique/exot-fantastx.htm#mperdu (page consultée le 23 octobre 2013).
5. Bozzeto, Roger cité par Hélène Machinal, Conan Doyle: De Sherlock Holmes au professeur Challenger, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, pp. 268-269.
6. Machinal, op. cit., p. 266.
7. Conan Doyle, Sir Arthur, Le Monde Perdu, Paris, Magnard, 2011, p. 21.
8. Ibid., p. 25.
9. Ibid., p. 26.
10. Guillaud, Lauric, «Présentation: Les oubliés du temps», Les Mondes perdus, Paris, Presses de la cité, coll. «Omnibus», 1993, p. X.
11. Conan Doyle, op. cit., p. 19.
12. Guillaud, Lauric, L’Aventure Mystérieuse, op. cit., p. 11.
13. Nous empruntons ce terme à Hélène Machinal (Machinal, op. cit., p. 278.).
14. L’autre étant «l’accent mis sur une action violente et inhabituelle». Letourneux, op. cit.
15. Dominguez Leiva, Antonio, Le Monde perdu a 100 ans, [en ligne] http://popenstock.ca/le-monde-perdu-100-ans (page consultée le 23 octobre 2013).
16. Guillaud, Lauric, «Présentation: Les oubliés du temps», op. cit., p. IX.
17. Boyer, Alain-Michel, cité par Guillaud, Lauric, «Présentation: Les oubliés du temps», op. cit., p. V.
18. Conan Doyle, op. cit., p. 159.
19. Ibid., p. 160.
20. Ibid., p. 201.
21. Ibid., p. 136.
22. Ibid., p. 165.
23. Ibid., p. 164.
24. Machinal, op. cit., p. 270.
25. Ibid., p. 275.
26. «Cette aventure de la narration produit en outre un effet de réel puisque le lecteur a l’illusion que le texte qu’il a entre les mains a vécu une aventure, et cet effet était d’autant plus marqué lorsque le texte parut en feuilletons.» Ibid., p. 279.
27. Conan Doyle, op. cit., p. 122.
28. Ibid., p. 151.
29. Machinal, op. cit., p. 275.
30. a. b. Guillaud, Lauric, L’Aventure Mystérieuse, op. cit., p. 143.
31. Guillaud, Lauric, «Présentation: Les oubliés du temps», op. cit., p. XI.
32. Conan Doyle, op. cit., p. 126-127.
33. Ibid., p. 139.
34. Ibid., p. 167.
35. Machinal, op. cit., p. 269.
36. Conan Doyle, op. cit., p. 271.
37. Ibid., p. 148.
Conan Doyle, Sir Arthur, Le Monde Perdu, Paris, Magnard, 2011, 319p.
Dominguez Leiva, Antonio, Le Monde perdu a 100 ans, [en ligne].
Guillaud, Lauric, L’Aventure Mystérieuse, Liège, Éditions du CÉFAL, 1993, 236p.
Guillaud, Lauric, «Présentation: Les oubliés du temps», Les Mondes perdus, Paris, Presses de la cité, coll. «Omnibus», 1993, pp. III-XXIII.
Letourneux, Matthieu, Exotisme Fantastique, [en ligne] http://mletourneux.free.fr/types-ra/fantastique/exot-fantastx.htm#mperdu (page consultée le 23 octobre 2013).
Machinal, Hélène, Conan Doyle: De Sherlock Holmes au professeur Challenger, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2004, 368 p.
Tadié, Jean-Yves, Le roman d’aventures, Paris, Gallimard, coll. «Tel», 2013[1982], 219 p.
Bédard, Megan (2013). « L’invraisemblable vraisemblance dans «Le Monde Perdu» ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/linvraisemblable-vraisemblance-dans-le-monde-perdu], consulté le 2024-12-21.