En janvier 2014, juste à temps pour nous aider à passer au travers des grands froids, Philémon Cimon lance son deuxième album L’été, trois ans après Les sessions cubaines (Philémon Chante, 2011). Avec ses textes poétiques portés par une interprétation sensible, mais aussi des chansons plus orchestrées et énergiques, l’album se présente comme un hybride entre chanson française et indie rock (Moore, 2013). «Moi j’ai confiance» (Cimon, 2014), la septième chanson du disque, joue un rôle pivot dans la structure de l’album en ce qu’elle entame la partie plus mélancolique, deuxième versant du parcours; « Le sujet se trouve à ce point au seuil de sa quête : il ne la vit pas, mais se la projette et la rêve intensément » (Konaté, 2020:96). C’est peut-être cette fonction de pivot qui donne en partie à la chanson sa tension fondatrice évoquée par notre titre, et que cette analyse s’applique à mettre en valeur. La chanson est en effet construite comme une grande ascension, s’amorçant par une mélodie très douce au piano pour finir dans un concert percutant de piano, basse, violon, harpe, batterie et trompette. Ce crescendo musical contraste avec le ton juvénile de Philémon Cimon, dont la voix douce et vulnérable se place progressivement en tension avec l’orchestration. Le tout suscite à l’écoute une sorte d’envie insouciante de se tenir debout face à l’adversité. Les tensions présentes dans la chanson construisent ainsi un univers à la fois mélancolique et exaltant, qui favorise une écoute sensible et saisissante.
Mon analyse se fera en trois temps; je me pencherai d’abord sur certains aspects musicaux et la façon dont ils mettent en scène un crescendo euphorique, notamment par le biais du rythme et de l’instrumentation. J’étudierai ensuite les images et isotopies du texte en soulignant leur dimension mythique, voire archétypale. Finalement, je m’intéresserai à l’énonciation (tant du point de vue du dire que du dit) et à la façon dont elle place en tension musicalité et lyrisme.
La chanson «Moi j’ai confiance» comporte plusieurs éléments associés à l’euphorie, à l’extase et à la détermination. La chanson s’ouvre doucement, dans un grand dépouillement avec la voix et le souffle de Cimon en son centre accompagné d’un piano minimaliste. La mélodie s’annonce dès lors très répétitive quoiqu’obsédante. L’anaphore que produit la répétition de « moi j’ai confiance » dicte non seulement le sentiment derrière la chanson, mais aussi le rythme et la musicalité qui se construit sur quatre temps, en concordance avec les quatres syllabes; nous sommes donc forcés de porter attention à l’énoncé, et sa relation avec les notes nous permet de le ressentir. Dans « Moi j’ai confiance » la construction cyclique des notes (Louis-Jean Calvet, 1981:23) est principalement descendante, du aïgu au grave, sur chacunes des phrases à l’exception de quelques mots qui sont soulignés par une courbe montante. Cette alternance évoque le bris d’un cycle qui renforce le sentiment d’espérance et de détermination véhiculé par la chanson. Alors que les mouvements descendants sont omniprésents, les moments clés d’espoir sont agrémentés d’un mouvement contraire. Par exemple, dans le refrain, les mots ailes, elle et ciel sont plus aïgus et sur des notes tenues plus longtemps; à ces moments, « la rencontre entre les mots et les notes » met en valeur la rime et renforce l’expression générale des sentiments. (Calvet, 1981:27) Tel que mentionné en introduction, l’apogée musicale repose sur un concert de piano, basses, violon, harpe, batterie et trompette. La transition entre la partie épurée piano/voix et la partie plus rock de la chanson se fait subitement à la fin du premier couplet et ne fera que décupler en intensité jusqu’à la chute de la chanson, lors des deux derniers vers qui s’énoncent à nouveau simplement sur quelques notes de piano. L’entrée fulgurante de ces instruments au deuxième couplet évoque une ouverture, et fait passer la chanson d’une énonciation très douce à un univers bouillonnant et euphorique.
Le rythme, quant à lui, accélère au cours de la chanson. Ce changement de rythme se ressent grâce aux vers qui raccourcissent graduellement et à la musique qui atteint son apogée. Pendant toute la première partie de la chanson, jusqu’à «La mer se brise et ravage / et la lumière jaillit» les vers sont construits dans une moyenne de sept syllabes, pour tomber abruptement à quatre syllabes dans la dernière partie, accentuant ainsi le rythme en quatre temps. Les mesures sont facilement repérables tout au long de la chanson, premièrement répétées au piano et ensuite accentuées par la batterie. Dans le dernier refrain, l’amalgame des vers découpés en quatre syllabes et du concert d’instruments rappelle une fanfare qui amplifie les derniers instants d’une performance pour offrir une apogée spectaculaire. Dans le chaos de la tempête d’instruments puisque, la répétition dans le rythme et la mélodie appelle un chant en choeur ou une marche rythmée; le chanteur, les musicien.nes et les spectateur.trices avancent ainsi ensemble.
La chanson à l’étude, «Moi j’ai confiance», investit plusieurs champs lexicaux intéressants à souligner dans l’analyse d’une poésie de la mélancolie. Premièrement, Cimon utilise la tempête (rivières, torrents, noyer, bordel, morts, orage, fin du monde, vent, la mer est folle, la mer se brise, ravage, froisser, carcasse, gèle) à la fois comme un évènement redoutable et libérateur : si les « grands torrents » arrivent pour « couler les champs » ils noieront aussi les larmes, l’orage n’empêche pas d’aimer et « la mer est folle mais à deux / je n’ai pas peur je souris ». Dans l’adversité et le malheur, l’énonciateur tente de se convaincre que « la fin du monde [s’en vient] noyer les coeurs malades » et la tempête est toujours liée de près à l’amour et l’affection. Il en est de même pour le groupe lexical évoquant le départ; bien que ces mots (sortir, marcher, viens, on part, on va plus loin, ailes, croisée des chemins, partir au large, foncer) soulignent le besoin de s’évader, ils renforcent l’idée d’une fuite collective, de laisser le mal derrière pour laisser place à la lumière qui est aussi très présente dans les paroles : chaud, ciel, plage, démons blanchis, lumière jaillit, or, la vie est belle, ombrelle. L’univers créé par ces choix d’écriture présente une métaphore de la vie comme une tempête à traverser avec ceux qu’on aime. Comme mentionné dans la partie traitant de la musicalité, le texte soulève aussi un besoin de collectivité qui donne la force nécessaire à la chanson pour en faire un objet d’espoir.
Selon Stéphane Hirschi, «[…] une chanson serait une métaphore de l’agonie. […] Une chanson d’amour relève précisément du même esprit : celui d’un divertissement face à la mort, d’un moyen de retarder le cours du temps réel par celui imaginaire de la chanson.» (Hirschi, 2015:86). Selon cette théorie, la chanson est un «objet d’évaporation» qui annonce sa fin dès son début, c’est-à-dire que la contrainte temporelle d’une chanson symbolise dans sa forme l’agonie de l’être puisqu’il est convenu que tout a une fin. Ce que tente précisément de faire Philémon Cimon avec cette chanson est d’évoquer l’infinité de portes qui s’ouvrent lorsque d’autres se ferment pour mettre fin au sentiment de peur. L’énoncé «moi j’ai confiance» répété au cours de la chanson prend toute son importance dans cette interprétation puisque la formulation appelle le destinataire à se laisser convaincre qu’il peut en effet sortir, marcher, parler, vivre et aimer. D’une certaine manière, la répétition incessante de l’affirmation suscite aussi l’idée que le personnage tente lui-même de se convaincre.
J’interprète la chanson de Cimon comme une ode à la vie et à l’amour face à l’adversité, que les obstacles soient physiques, psychologiques, ou circonstanciels : «[les] sentiments des personnages semblent épouser l’opposition originelle entre la lumière, source de vie et le néant : la prosodie donne corps à ces sentiments, exprimant deux “attitudes” fondamentales.» (Bohac, 2016:122) Les figures utilisées dans le texte présentent ces trois types d’obstacles à un même niveau, se croisant et se répondant; par exemple, dans le premier couplet, le texte évoque l’idée d’une une affliction qui rend impossible de profiter des choses simples, des bonheurs du quotidien, soit, selon les théories étudiant la forme de l’Ode, l’opposition entre le bonheur bien présent et l’impossibilité de le voir :
Moi j’ai confiance qu’on peut sortir,
qu’on peut marcher encore
Moi j’ai confiance qu’on peut parler
qu’on peut être bien dehors
Moi j’ai envie d’être en vie,
de parler encore plus fort
Et d’être avec mes amis
qui me parlent des rivières du Grand Nord (Cimon, 2014)
Cette embuche est ensuite transformée en quelque chose de plus physique, la comparant ainsi aux éléments extérieurs : «Des grands torrents qui s’en viennent / Pour soulever, couler les champs» (Cimon, 2014). Bien que la tempête soit métaphorique, l’utilisation de champs lexicaux qui rappellent la tempête et l’eau à travers la chanson créent une allégorie qui représente indirectement les malheurs concrets et circonstanciels, comme la fin de ce couplet lorsque les torrents arrivent pour bouleverser une relation : «Mouiller la peur des caresses / qui donnent peu en demandant / Foutre le bordel dans les lits / qui pleurent d’être morts en boudant» (Cimon, 2014). Ici, et à d’autres endroits dans la chanson, d’autres personnifications sous-jacentes à celles liées à la tempête, comme la peur mouillée et les lits qui pleurent, permettent de mettre la faute du mal sur une entité plus grande que nature. Dans cette démarche, ce sont les caresses qui donnent peu et non le ou la partenaire, les torrents qui foutent le bordel dans les lits et non les chicanes ou les ébats (cette ligne en particulier aide à garder l’objet du désordre ambigü).
C’est dans une tension entre l’intérieur et l’extérieur (le psychologique et le social ainsi que l’abri et le monde extérieur) et donc le clair et l’obscur que le texte se construit, mettant en scène à la fois une envie et la possibilité de mener une vie exaltante et le besoin de fuir ou de passer à travers des embuches, des erreurs, des catastrophes. Une autre répétition importante à souligner est celle-ci : «La vie est belle une fois chez elle / Chaud dans ses bras, je n’ai plus peur d’elle / Chaud dans ses bras, même si on gèle / Nu avec elle, je t’offre mes ailes / Je t’offre le ciel ». Cette suite qui revient à deux moments dans la chanson subit quelques variations et se découpe autrement la deuxième fois; «je n’ai plus peur d’elle» devient «sous son ombrelle», on peut alors comprendre qu’«elle», ce personnage, cette lumière énigmatique, les protège maintenant, qu’en effet il n’a plus peur, et «même si on gèle» devient «même quand on gèle», insinuant que le froid et la tempête sont passés, pour l’instant, tout en laissant une trace sur leur perception du monde. Plusieurs analyses sont possibles pour tenter de savoir qui ou qu’est-ce qu’«elle» désigne. Sa fonction principale est de créer une dissociation entre le sujet de la chanson et son destinataire; le «elle» de l’interlocutrice est dédoublé par la personnification du sujet. La conclusion simple est de penser qu’il s’agit d’une amante ou d’une femme qu’il tente de conquérir, mais son référent reste polysémique puisqu’il n’est pas spécifié. Dans la logique de la tempête et de la place importante de la nature dans la chanson et dans l’univers de Philémon Cimon, «elle» peut devenir un endroit naturel: une forêt, une plage, une étendue d’eau dans laquelle on se blottit, ou on se ressource. Au contraire, si on suit l’idée de la bataille pour arriver à un avenir idéal, «elle» peut personnifier le futur ou le bonheur (on peut aussi parler de pardon si on interprète la chanson comme un conflit à résoudre). Le lyrisme de Philémon Cimon évoque la mélancolie comme «le désir d’un possible “fabuleux”, un possible abyssal. Mélancolie et horizon d’avenir sont alors intimement liés par leur indétermination, par leur privation […]» (Laliberté St-Pierre, 2019:55). Puisque le bonheur se trouve à «la croisée des chemins» que le chanteur appercoit enfin, la chanson évoque une ambiance générale mélancolique puisque les désirs évoqués sont en voie d’être assouvis; la temporalité de la chanson se place dans le coeur du moment dans lequel le personnage ammasse son courage et cherche à partager sa confiance en l’avenir avec son interlocutrice.
La voix douce et intimiste de Philémon Cimon est le dernier élément d’analyse que j’aborderai puisqu’elle fait de la chanson un tout métaphorique mélancolique et exaltant. Son interprétation sert la chanson en accentuant la tension entre la musicalité lumineuse et le texte plus vulnérable : «L’agencement du vers “réclame” la voix parce qu’il repose virtuellement sur elle. Cette voix exigée par le vers n’est pas uniquement ce qui produit du son : elle se situe au point exact où le sens et le son coïncident.» (Bohac, 2016:117) Le texte de «Moi j’ai confiance» est construit pour se déployer en opposition avec la musique et est rassemblé par la voix. L’interprétation est sensible et poignante, notamment dans son utilisation d’un essoufflement perceptible, d’une diction parfois relâchée et d’autre fois soutenue, de notes fortes ou de vibratos, le tout dans un amalgame doux-amer qui fait surgir la corporéité du chanteur. Cette mise en chanson imparfaite et fragile de la part de Philémon Cimon est calculée dans son authenticité :
[La voix se situe] avant le sens articulé du verbe, dans la pulsation interne du dire, entre les mots sonores du dehors et les battements secrets, silencieux du dedans, s’inscrivant dans le geste retenu d’une confidence, mais préparant aussi le geste extraverti d’une élocution, voire d’une éloquence. (Deniot, 2002:709)
Philémon Cimon utilise un registre aigu, doux, et vulnérable. La voix investie dans cette chanson appartient donc assurément à l’émotion puisée par le chanteur lors de l’interprétation. « La voix, et surtout, son souffle régulier retient l’attention à l’audition : la chanson débute sur une inspiration du chanteur, comme si le sujet s’armait de courage avant de débuter sa course. » (Konaté, 2020:97) Le souffle est accentué dans le mixage sonore et même dans les prestations en direct, posant une inspiration à chaque début de vers, malgré que ceux-ci comportent rarement une phrase complète, cherchant ainsi à mettre en scène le courage de dire et d’offrir sa vulnérabilité. Ce choix d’interprétation et de mise en scène sonore est au centre de la subjectivité affective de Philémon Cimon — « Dans les limbes de la voix, le souffle. Onde affectée par la moindre humeur, le moindre vacillement. […] l’alternance précipitée de l’inspir et de l’expir, les points de suspension de l’air, la ponctuation des soupirs dans leurs jeux de variations tantôt érotiques, tantôt macabres.» (Deniot, 2002:711) — et soutient aussi le rythme en quatre temps, prenant soin de découper les phrases pour que chaque syllabes comptent et qu’elles battent les mesures au même rythme que la musique. L’essoufflement que pose l’exagération des inspirations de Philémon Cimon sur l’enregistrement et les nombreuses coupures entre les mots suscitent à certains moments l’idée de marche que le rythme en quatre temps suggère. Plus précisément dans l’avant dernier couplet, juste avant l’intermède musicale, la diction de Cimon est soudainement beaucoup plus marquée. Les mots sont entrecoupés, accentuant ainsi le rythme. Les pauses entre chaque mots poussent le spectateur à attendre impatiemment la suite; on se retrouve dans l’attente de l’apogée : « Je n’ai jamais_été / aussi con_fi_ant _ qu’aujourd’hui / Malgré le vent _ les requins / et les dé_mons _ blanchis […] » Le souffle évoque aussi la présence charnelle et intime du chanteur qui s’offre, imparfait et vulnérable à son public. Le pacte d’écoute qui se construit ainsi sur une base d’honnêteté et d’émotion rend la chanson d’autant plus intime.
Comme le soulève pertinemment Khady Konaté dans sa thèse : Représentations du féminin et énonciation lyrique dans la chanson québécoise contemporaine : perspectives sur le sexe/genre chez Ariane Moffatt, Pierre Lapointe et Philémon Cimon (2020) les figures investies par Philémon Cimon d’une chanson à l’autre, et même d’un album à l’autre, se ressemblent et forment ainsi une suite dans laquelle on doit considérer le discours depuis un même lieu d’énonciation :
Quoiqu’il soit certain qu’à la source du lyrisme du sujet masculin se trouve une idéalisation pour l’autre-femme, dans son rapport à celle-ci, il nous semble déceler deux régimes qui informent le discours tenu à son égard et la façon dont elle est représentée : d’abord, celui de l’idéalisation amoureuse, où le canteur, quoiqu’expressif, reste terre-à-terre, puis la sublimation amoureuse, où ce dernier idéalise dans et à l’excès. […] Dans son idéalisation de l’autre-femme, cette dernière apparait alternativement comme un rempart auquel s’accroche le sujet masculin qui aspire une relation avec cette autre. L’autre-femme accède dès lors à un statut sacré […] La quête est donc double : le sujet est à la recherche de l’autre-femme pour elle-même, mais tout autant pour ce qu’elle promet, son essence, laquelle est considérée comme bienfaitrice.
Cette représentation sublimée du féminin qui traverse toute l’oeuvre de Philémon Cimon se pose en contraste avec la représentation normative des rapports entre hommes et femmes. Cimon prend une position vulnérable autodérisoire dans laquelle son personna admet ses erreurs, aborde des sujets ou des relations taboues et se questionne. Cette manière de représenter l’autre-femme permet de produire un discours complexe dans lequel les interlocutrices sont des êtres à part entières, souvent plus importantes que le chanteur lui-même. Philémon Cimon nous offre une chanson percutante qui arrive à faire cohabiter la mélancolie et l’exaltation. Son univers poétique permet une multitude d’interprétations, mais la présence d’une musicalité euphorique et d’une interprétation douce et intime fait de la chanson une œuvre d’espoir et de détermination. L’ascension musicale qui arrive à son apogée avec un concert saturé rappelle le triomphe, tandis que le texte, propose une métaphorisation de la tempête ou d’un univers apocalyptique comme représentation des embuches placées dans le chemin vers le bonheur, la réussite, l’amour. Au moment d’écrire ces lignes, au centre d’une pandémie, d’une ressurgence des luttes contre le racisme systémique et d’une nouvelle et immense vague de dénonciations d’inconduites sexuelles au Québec, cette chanson résonne, semble faite sur mesure, mais surtout, rappelle que les problèmes et les obstacles sont au centre de tout ce qui est beau, que l’important reste de se convaincre qu’à la croisée des chemins, tout ira bien, et Philémon Cimon arrive à nous faire retrouver une part de confiance.
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