Dans cet épisode, Megan Bédard, Elaine Després, Lisa Haristoy, Aurélie Huz et Manon Barret parlent de la biopolitique et du biopouvoir (Foucault) en lien avec l’actualité contemporaine transatlantique et des fictions (plus ou moins) contemporaines.
Agamben, Giorgio, Homo sacer, Le pouvoir souverain et la vie nue, traduction par Marilène Raiola, L’ordre philosophique, Seuil, 1997.
Creed, Barbara, « Alien and the Monstrous-Feminine », dans Annette Kuhn (dir.), Alien Zone. Cultural Theory and Contemporary Science Fiction Cinema, Londres, Verso, 1990, p. 128˗141.
Foucault, Michel, Histoire de la sexualité. La volonté de savoir, Editions Gallimard, col. “Tel”, 1976.
Genel, Katia, « Le biopouvoir chez Foucault et Agamben », Methodos [En ligne], 4, 2004.
Monk, Patricia, Alien Theory: The Alien as Archetype in the Science Fiction Short Story, Lanham, Scarecrow Press, 2006, 387p.
Wendy Delorme, Viendra le temps du feu, Cambourakis, coll. « Sorcières », 2021.
Joanne Ramos, The Farm, Bloomsbury (Londres), 2019.
Louise Erdrich, Future Home of the Living God, Corsair (Londres), 2017.
Aaron Guzikowski (création), Raised by Wolves, HBO, 2020-2022, 2 saisons.
Cameron, James, Aliens, États-Unis, 1986, 137min.
Ficher, David, Alien3, États-Unis, 1992, 145min.
Grant Sputore (réal.) et Michael Lloyd Green (scén.), I am Mother, Australie, Netflix, 2019, 113 min.
Jeunet, Jean-Pierre, Alien : Resurrection, États-Unis, 1997, 109min.
Scott, Ridley, Alien, États-Unis, Angleterre, 1979, 117min.
Scott, Ridley, Prometheus, États-Unis, Angleterre, 2012, 124min.
Megan Bédard, Doctorante en études sémiotiques à l’UQAM et autrice de l’ouvrage Xénomorphe. Alien ou les mutations d’une franchise publié aux éditions de Ta Mère.
Lisa Haristoy réalise une thèse de doctorat sur la littérature dystopique et post-apocalyptique féministe du XXIeme siècle au sein du laboratoire Héritages et Constructions dans le Texte et l’Image sous la direction d’Helene Machinal. Elle s’interroge sur la politisation du post-apo par des autrices féministes. Le traitement des temporalités et du discours historique est selon elle la principale clé de compréhension de cette intervention féministe dans un genre littéraire aux nombreux biais patriarcaux.
Aurélie Huz est MCF à l’université Paris Nanterre, spécialiste de la science-fiction et de l’intermédialité des univers de grande consommation. Je travaille en particulier sur des approches sémiotiques comparées de la poétique de la SF dans le texte, l’image ou le son, ainsi que sur l’histoire culturelle de la SF française transmédiatique. Elle est également vice-présidente de l’association LPCM (recherche sur les Littératures Populaires et Cultures Médiatiques) et co-rédactrice en chef des revues Belphégor et Res futurae.
Elaine Després est professeure associée et coordonnatrice au Centre Figura de l’UQAM. Ses recherches portent sur les représentations imaginaires de la science, sur la science-fiction et les dystopies, autant en littérature qu’en séries télé.
Manon Barret est doctorante en deuxième année au sein du laboratoire Littérature Imaginaire et Société (LIS) de l’Ecole Doctorale Humanité Nouvelles – Fernand Braudel (HN – FB) à l’Université de Lorraine. Elle réalise une thèse intitulée « Crise de la procréation dans les dystopies écologiques à l’aube du XXIème siècle » dans laquelle elle étudie des fictions littéraires, télésérielles, cinématographiques et bédéistiques. Ses champs de recherche principaux sont les études de genre (gender studies), le genre fictionnel de l’anticipation et l’éco-critique.
Ce podcast a bénéficié d’une aide de l’État français, gérée par l’Agence Nationale de la Recherche, au titre du projet Investissements d’Avenir Lorraine Université d’Excellence, portant la référence ANR-15-IDEX-04-LUE