Ce désordre malgré tout programmé trouve, comme au XVIe siècle, une figure privilégiée dans le labyrinthe, image récurrente lorsqu’on évoque YouTube et la Toile. Bertrand Gervais insiste à juste titre sur la réactivation de la figure millénaire du labyrinthe pour faire face, un peu à la façon d’un atavisme imaginaire, à la perplexité contemporaine:
Des fictions de la ligne brisée – c’est l’expression que j’utilise pour rendre compte des fictions cinématographiques et littéraires qui traitent du labyrinthe et de l’oubli qui lui est lié –, il y en a un nombre sans cesse croissant, comme si le labyrinthe permettait de représenter certaines appréhensions face à un monde dont la complexité grandissante finit par inquiéter. («Imaginaires du labyrinthe»)
Mais contrairement au «musement» postulé par le sémiologue montréalais, errance de l’esprit quand un sujet se laisse aller au mouvement continu de sa pensée, à l’image des associations libres ou de l’écoute flottante en psychanalyse, et qui trouve dans le labyrinthe sa figure par excellence, l’activité frénétique et déstabilisante de YouTube est marquée bel et bien par la perte dans un dédale extérieur de stimuli incessants. Outre l’esthétique de la surprise déjà évoquée, le spectateur/arpenteur (car il est à la croisée des deux actions, spéculaire et exploratrice) est sans cesse happé et basculé hors du sentier qu’il s’était tracé pour mener à terme sa recherche dans la selva oscura de cette nouvelle Comédie Inhumaine. Comme dans les jardins labyrinthiques du Baroque, dominés par l’esthétique de la surprise permanente, l’on peut à tout moment, au détour d’une recherche quelconque sur YouTube, tomber sur quelque chose de déroutant (le facteur WTF venant ainsi compléter celui déjà évoqué du WWILF), telle cette étrange mode virale du planking, activité qui consiste à adopter une attitude aussi raide qu’une planche dans des endroits publics et à se faire photographier.
On peut aussi tomber sur une station télé nord-coréenne, ou sur le Jesus Christ Twist d’un prêtre millénariste du Midwest profond ou sur un beau poème de l’Uruguayen Mario Benedetti, sur un vidéoclip de popsa slave ou sur la Fish Slapping Dance des Monty Python (le célèbre motto de ce sublime collectif «And Now For Something Completely Different» annonçait par ailleurs le régime digressif de YouTube), ou encore le trailer pour un incroyable nanar dont on ne pouvait soupçonner l’existence.
Il y a d’ailleurs dans le labyrinthe néobaroque cette idée de déroute totale des repères cognitifs et sensoriels désormais associés au virtuel, notamment dans toutes les fictions qui ont trait aux paradoxes des univers artificiels. Sans se vouloir totalement immersif comme les jeux vidéos ou «l’écran postmoderne» théorisé par L. Jullier dans son ouvrage homonyme (1997) dont il emprunte tant de traits et d’extraits, le labyrinthe YouTube vise idéalement à une forme de micro-immersion réitérée (ou plus vulgairement de «scotchage»), désormais renforcé par la connivence naturelle avec les réseaux sociaux de type Facebook, essentiellement régis par des échanges d’hyperliens, majoritairement vers YouTube. De fait la figure complémentaire du labyrinthe selon Calabrese qu’est le nœud néobaroque s’incarne véritablement dans la dérive éternelle des hyperliens.
La complexité comme concept organisateur émane de toutes les catégories précédemment citées. Elle triomphe sans conteste autour de nous, de la pensée du complexe prônée jadis par Edgar Morin aux puzzle films étudiés par Warren Buckland (Memento, Old Boy, Run Lola Run, Lost Highway, the Sixth Sense, Infernal Affairs, In the Mood for Love, les films de Charles Kaufman, the Day a Pif Fell into a Well, Purple Butterfly, Donnie Darko, etc), auxquels on pourrait ajouter quantité d’autres, tellement la question traverse le cinéma contemporain.
Cet effet du désordre déjà analysé nous intéresse ici dans un autre sens, bien que tous ces phénomènes soient profondément interpénétrés dans l’univers néobaroque et dans l’analyse calabresienne qui tente d’en rendre compte. C’est le phénomène de relativisation absolue des repères qui entre ici en action, provoquant une complexification de toute stabilité linéaire et simpliste; il y a là un paradoxe, car même si la plupart des contenus sont eux-mêmes très simplificateurs (portés, ne l’oublions jamais, vers le divertissement pascalien et cette forme de sociabilisation post-disciplinaire étudiée par G. Lipovetsky qu’est l’humour) l’effet d’ensemble est celui d’un univers qui ne cesse, par le volume même et l’hétéronomie des ajouts, de se complexifier. Ce qui démontre par ailleurs que la complexité peut parfaitement s’allier avec le culte de l’idiotie déjà signalé. Il existe des bêtises complexes comme le savait Flaubert, et maint contenu de YouTube est là pour le démontrer. Par ailleurs cette complexité, comme le reste de phénomènes néobaroques que nous venons d’observer, est elle aussi une idéologie, notamment dans le domaine de la révolution du management déjà prévu par le pré-orwellien James Burnham dans son ouvrage homonyme de 1941 (et 1984 doit beaucoup, comme l’on sait, à ses théories). Cette complexité peut même être expliquée comme un jeu d’enfants («we manage the emergence of beneficial coherence within attractors, within boundaries»).
Nouveau degré de complexité, YouTube commence à générer sa propre conscience autoréfléxive. Non seulement c’est l’émergence des YouTube Studies, entamées par le YouTube Reader et auxquelles ce travail voudrait modestement contribuer, mais aussi par la réappropriation esthétique par des formes d’art qu’on peut désormais baptiser de YouTube Art1. Parmi quantité d’exemples, nous pourrions citer l’oeuvre de Gregory Chatonsky Dance With Me, présentée dans le cadre du festival Transamériques 2012, ou, dans le domaine littéraire, les oeuvres de Giasson dévolues au site (The YouTube Series) qui montrent l’aurore de tout un nouveau pan de la réflexivité youtubéenne où, par un changement de médium (des posts au livre imprimé), le site se voit obligé de se mirer en lui-même de façon typiquement néobaroque. Google lui-même aurait accédé, selon un article récent, à une forme d’autoconscience à travers une nouvelle dialectique hégélienne qui passe par les vidéos de chattons youtubéens.
Il faudra alors, pour le métayoutubeur en herbe confronté à ce véritable «Video Vortex» sans fond, garder à l’esprit la célèbre mise en garde nietzschéenne dans Au-delà du Bien et du Mal (qui pourrait bien devenir la devise des YouTube Studies dans leur ensemble): «Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme te regarde aussi» (§146, 89).
Parmi les symptômes de ce que Calabrese nomme la dissipation des formes et des thèmes, propre à toute crise des paradigmes, il en est une particulièrement centrale qui est la désubstantialisation de la catégorie du réel. Comme tous les autres symptômes évoqués jusqu’ici elle fonctionne en réseau et ne peut se dégager isolément, ayant partie liée directement avec l’instabilité généralisée de l’épistémè.
Nul ne peut établir in fine la véracité des contenus YouTube. Vidéos négationnistes, xénophobes ou antisémites alternent avec délires ufologiques, alchimiques, tantriques, résurrectionnistes, millénaristes ou créationnistes au même titre que des émissions documentaires de la BBC, des extraits de téléjournaux, voire des transcriptions de cours universitaires. Nul critère, outre la surveillance de contenu potentiellement criminel ou la «main invisible» des dénonciations des utilisateurs pour les cas les plus litigieux (mais là encore peut-on se fier à un système de simples dénonciateurs anonymes pour gérer la légitimité des propos dans les différents contenus?), n’est prévu pour mettre de l’ordre dans ce fatras absolu d’information, de mensonges, de demi-vérités et de purs délires. La dissipation de la catégorie du vrai (voire du simple vraisemblable) est renforcée par l’effet amplificateur des commentaires, dont le travail effectué par Steve Giasson sur les posts relatifs au clip YouTube de l’attentat du 11 septembre montre l’absolue cacophonie, souvent régie par une sorte de syndrome collectif de Gilles de la Tourette.
D’où, entre autres effets, collatéraux, la promotion de la conspiranoia comme épistémè flottante de YouTube et, partant, de la dissipation néobaroque. Le retour du refoulé d’une pensée magique (voire «sauvage») à l’âge des ruines de la déconstruction, sorte de négatif hégélien de l’âge de l’information où tout devient, du même coup, désinformation selon le principe orwellien de la novlangue. À la croisée du relativisme épistémologique et du surinvestissement herméneutique voici advenu, étrange alliance des théories du complot de l’ultra-gauche et de l’extrême droite, «l’âge de l’hyper-soupçon» (notamment médiatique). La liste de liens est ici virtuellement inépuisable, proliférant dans des sites tels que prisonplanet.com, propagandamatrix.com, davidicke.com, disclosureproject.org ou leur équivalent hispanique rafapal.com (supposément le blogue le plus consulté dans toute la blogosphère nationale, mais n’est-ce encore qu’un énième écran de fumée?). Parmi les succès absolus de ce genre en expansion, nul ne peut ignorer le web-buster Zeitgeist de Peter Joseph dont on attend le quatrième volet.
Il y a là bien évidemment un enjeu majeur de la manipulation idéologique des nouveaux pouvoirs qui encouragent la prolifération d’idéocosmes et idéodiscours divergents et marginalisés, globalement dévalorisés comme étant de la propagande fanatique ou du délire, afin de noyer tous les éléments réellement contestataires qui mettent en cause leur hégémonie.
Cette guerre idéologique sous-tend la dissolution du vraisemblable et accompagne le «meurtre parfait» diagnostiqué par Baudrillard comme ultime déréalisation du réel. Elle insiste ainsi, de façon éclatante, sur le fait que toute image est désormais «impure» et relève du simulacre (toute illusion mimétique ne pouvant que disparaître à l’heure du Photoshop), tandis que le thème de la réalité manipulée devient, sous l’influence de la science-fiction (et notamment de l’œuvre visionnaire de P. K. Dick) le leitmotiv de la fiction et de la philosophie contemporaine.
La «cause célèbre» de lonelygirl15 montra de façon l’aporie des realia sur le site comme le signale Patricia J. Lange:
The lonelygirl15 incident, in which many YouTube participants assumed they were watching an ‘ordinary’ girl in her room (but were viewing an act written by a team of writers and performed by an actress) shows how difficult it may be for the casual observer to know whether someone is operating completely outside of traditional media channels. An oft-used benchmark is that of video ‘quality’. Poor videos are assumed to be generated by ordinary people. But I have seen videos that cleverly parody the ‘ordinary’ in ways that may make it difficult to judge, without further ethnographic investigation, whether the video is meant to be consumed seriously or in jest. (…)In addition, the arrival of so-called ’viral marketers’ makes distinguishing between the paid and unpaid supporter of specific products or ideas difficult to determine. (Video Vortex, 88)
Plus tragique, le cas de ces morts en direct à la lisière du snuff, dans lesquelles la question de la véracité a des conséquences légales majeures. Pour preuve la vidéo désormais censurée de la mort d’une tennager qui n’était autre qu’une opération de marketing viral pour le film de Kyle Rankin Exhibit 5-B.
YouTube s’inscrit en ceci dans la grande mouvance étudiée par Samuel Archibald de la «fiction férale», illustrée par mockumentaries et faux documentaires tels que Death of a President (G. Range, 2007) ou Redacted (b. de Palma, 2007), voire le biopic extrêmement ambigu JCVD de Mabrouck El Mechri (2008). Quantité de clips sur le site jouent ainsi sur la «rhétorique de l’authenticité» que génère le format de la vidéo amateur, tel cet «office porn» à la croisée du fétichisme secrétarial, le mockumentary, la satire altermondialiste et le tentacle porn ou cette invasion des «zombie guidounes toxiques».
Le débat Real vs Fake anime symptomatiquement tout un sous-genre youtubéen (169 000 résultats), que ce soit dans le domaine des seins ou des animaux géants, voire des manipulations héritées des vieux systèmes de truquage du type News of the World telles que le «Montauk Monster» ou l’homme chien, suprême illustration du «devenir-animal» deleuzien.
Or tous les partisans de Baudrillard (tribu millénariste parmi tant d’autres) diront que la question est faussée. Dans Real vs Fake le réel serait devenu tout aussi faux que le faux réel. Heureusement ceci est encore un pur topos dystopique et l’on ne peut affirmer que YouTube a tué le réel comme la vidéo les stars de la radio dans le vidéoclip qui ouvrait notre analyse. Mais il reste qu’un utilisateur YouTube peut, s’il ne sort de cet univers pour vérifier les sources de ce qui y est affirmé, tout à fait rester sceptique face à un documentaire tel que Shoah ou Le Chagrin et la Pitié, voire le considérer comme de la pure propagande gauchiste, sionniste ou ufologique et un film comme The Shining Code dévolu à la sur-interprétation et la mé-lecture du Shining de Kubrick ne serait compréhensible en dehors de cette nouvelle Ère du Soupçon. Ère qui détermine aussi le millénarisme anxiogène de cette Amérique en morceaux dépeinte, via les vlogs survivalistes youtubéens par Dominic Gagnon dans Rip in Pieces America ou son pendant féminin, voire amazonien, Pieces And Love All To Hell.
Il s’agit là, dans cette ombre d’un doute pour reprendre le beau titre hitchcockien, d’un phénomène de dissolution typiquement néobaroque qui menace la fiabilité globale de l’iconosphère et qui pourrait bien, si les circonstances du nouvel ordre mondial viraient vers des formes moins douces de coercition, donner raison, rétrospectivement, au prophète de l’hyperréalité terminale.
Par là nous retrouvons les derniers pans de l’édifice néobaroque bâti par Calabrese, la distorsion et la perversion, deux stratégies qui interviennent dans plusieurs des phénomènes déjà évoqués. La première est devenue comme l’on sait un des procédés hégémoniques de notre sonosphère, définissant notamment le Noise Rock, mais aussi beaucoup de thèmes de l’électro et du techno (de White Noise au «Distortion» de David Guetta) ou du dubstep, tandis que la perversion est partout à l’oeuvre dans une iconosphère littéralement informée par la fétichisation des objets de désir sans cesse transfigurés.
La première se retrouve à l’oeuvre dans plusieurs phénomènes youtubéens tels que le détournement, qui, de ses origines contestataires situationnistes est devenu un des effets les plus typiques du nouvel univers ainsi que de la nouvelle culture marketing et mainstream. Star Trek en version gaie, les mangas toxicomanes, le Führer lui-même faisant de la pub pour une compagnie de téléphonie mobile ou Darth Vader reprenant Justin Bieber ne sont que des exemples parmi des milliers de ces pratiques partagées par les potaches, les militants et les publicistes.
La deuxième est tellement omniprésente sur YouTube comme sur la Toile dans son ensemble («Internet is for porn», comme le chantaient les marionnettes touchantes de Avenue Q) que l’on ne saurait par où commencer ni finir le catalogue. La pulsion scopique vers les tétons, les fesses et les lingeries intérieures aperçus à la dérobée ou emphatiquement exhibés va de pair avec une surenchère de sexiness généralisée qui accompagne et renforce celle des autres médias (vidéoclips, spots publicitaires, téléréalités, best of érotiques des films et des séries, etc.). «SEX SELLS» est devenu le moteur principal de la société du spectacle, perpetuum mobile du capitalisme à l’âge de l’hyperconsommation.
Par ailleurs la prolifération des perversions de l’âge médico-disciplinaire étudié par Michel Foucault en est venu à une hypertrophie de paraphilies qui toutes se concurrencent sur ce vaste playground vaguement surveillé par quelques zélotes. Pour preuve la présentation humoristique d’une série quasi-rabailisienne de ces philies («Acrotomophilie, Autagonistophilie, Autassassinophilie, Forniphilie, Infantophilie, Lactophilie, Macrophilie, Mechanophilie, Nasophilie, Menophilie, Olfactophilie, Piquerisme, Podophilie, Pyrophilie, Salirophilie, Narratophilie, Dendrophilie, Dacryphilie, Pygophilie, Vorarephiliaophilie, Zoosadisme, Agalmatophilie, Chronophilie, Formicophilie, Frotteurisme, Somnophilie et Peodeiktophilie») par une sympathique youtubéenne. Ou, plus glauque, l’aveu tout foucaultien de ce vacancier habitué de l’étonnante Fistinière, emblème de la banalisation petite-bourgeoise des pratiques sexuelles les plus hard.
Libre au lecteur d’aller s’enquérir sur le site des illustrations multiples de tout ceci; l’important pour nous est de souligner comment le régime d’hypervisibilité qui domine YouTube s’accompagne d’un jeu perpétuel avec la promesse d’un contenu secret qui serait de l’ordre sexuel puisque la pornographie, partout ailleurs triomphante, est ici l’horizon même de la représentation, ce qui réactive une véritable perversité au sens freudien et lacanien. Cela répond à la question quelque peu naïve de savoir pourquoi tant de gens s’amuseraient-ils à tenter d’ajouter et de voir, voire de supprimer des contenus érotiques qui, par un simple clic, deviendraient tout à fait légitimes et même omniprésents dans d’autres sites tels que YouPorn. Car ce qui est véritablement pervers dans cet univers n’est pas tant la menace perpétuelle de contenus offensifs qui pourraient heurter des jeunes esprits enfantins ou des sensibilités prudes que le jeu de cet érotisme à la fois sans cesse invoqué et déjoué, qui est aussi très exactement celui qui régit l’iconosphère néobaroque mainstream.
Qu’il suffise d’évoquer ici, parmi des centaines d’exemples, la récupération médiatique du S/M chic dans le sillage de Madonna autant chez Christina Aguilera que sa rivale Rihanna, la «good girl gone bad», toutes deux réunies en une combinatoire fantasmatique pour la finale de X Factor 2010.
Toujours nécessairement hors-scène, mais toujours omniprésent, le sexe, et «l’effet porno» qui l’accompagne dans l’esthétique néobaroque définie par Calabrese, est le Deus absconditus de l’univers YouTube. Un dieu souvent très déroutant, comme tout le reste de ce perpetuum mobile, car que penser, par exemple, de ce vibrateur vampire, antagoniste furieux du célèbre lapin déjà analysé dans ces pages?
Bien entendu la hantise de la perversion à l’oeuvre dans quantité de contenus youtubéens est à l’origine de toute une série de paniques morales qui régulièrement prennent le site pour objet de leur fureur, justifiant par ailleurs dans les discours officiels l’interdiction qui pèse sur lui dans certains pays. C’est d’ailleurs un des paradoxes terminaux de notre époque que le toujours plus de la perversion entraîne inévitablement un toujours plus de volonté de répression, l’interdit appelant la transgression et inversement selon le schéma bataillien bien connu.
1. Cf. Notamment l’article de Vera Tollmann, «YouTube Magic: Videos on the Net» (VV, 169-172) qui évoque l’œuvre d’artistes tels que Oliver Larric, Stéphane Querrec ou Johan Grimonprez
Geert Lovink et Sabine Niederer (éd), Video Vortex (Amsterdam, INC, 2008)
Vox Poetica, «Imaginaires du labyrinthe, Entretien avec Bertrand Gervais» , 5 février 2009
Leiva, Antonio (2012). « YouTube, univers Néobaroque (3) ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/youtube-univers-neobaroque-3-labyrinthique-complexe-et-pervers], consulté le 2024-12-11.