Les zombies et les revenants font depuis très longtemps partie de notre imaginaire collectif. L’homme parlait, même avant l’Antiquité, du retour des morts dans le monde des vivants. Parfois appréciés, mais souvent craints, ces personnages ont nourri littérature et les esprits de ceux qui voulaient bien y croire de croyances et d’histoires variées. Il est patent que ces êtres non vivants, à l’instar de leurs cousins vampires, connaissent, depuis quelques décennies, un retour en popularité. Étant intégrés au cinéma par Romero dans les années soixante, puis rendus populaires dans le monde de la bande dessinée – et maintenant aussi dans celui de la télévision – par la série The Walking Dead de Robert Kirkman au début des années 2000, les zombies ont été utilisés à toutes les sauces pour critiquer divers problèmes de société. Au départ repris dans les années soixante comme symboles d’une aliénation viscérale et malsaine à l’industrie de la consommation, il n’est certainement pas étonnant de voir les morts-vivants faire un retour à notre époque où l’homme se voit bombardé de publicité lui vendant objets aussi superflus qu’inutiles dans le simple et unique but de grappiller une partie de sa rente hebdomadaire. Si l’industrie de la consommation et sa publicité omniprésente sont critiquées, le sexe qui lui est inhérent constitue lui aussi la cible d’attaques nombreuses. C’est entre autres ce qu’a fait Rick Remender en créant en 2007 la bande dessinée en quatre épisodes XXXombies. Plongeant le lecteur dans une véritable parodie humoristique de l’industrie pornographique, l’auteur montre l’obsession de l’humain pour la beauté et la sexualité. Remender et son dessinateur, Kieron Dwyer, reprennent ainsi ce célèbre symbole qu’est le zombie pour mortifier et démolir les piliers du milieu de la pornographie des années soixante-dix, décennie que plusieurs considèrent comme l’âge d’or de l’industrie du sexe.
Le récit en 1977 alors qu’un avion en provenant d’Haïti chargé de passagers affectés par un virus zombie s’écrase à Los Angeles, relâchant dans la ville les morts-vivants. Pendant ce temps, un producteur de films pornographiques a rassemblé une équipe dans une cabane recluse dans les bois pour faire le tournage de son nouveau scénario. Alors qu’un des acteurs, Johnny, parti en ville pour chercher de la nourriture, revient en zombie, l’équipe quitte en trombe le plateau.
Durant leur fuite, Wong et Jeremy, un des acteurs, se font capturer par la mafia, à laquelle le producteur doit une faramineuse somme d’argent. Le reste de l’équipe tente tant bien que mal de quitter Los Angeles, perdant de temps à autre quelques membres du groupe, attaqués par des morts-vivants. Alors que Wong réussit à prendre la fuite, Jeremy se fait mordre par un zombie, mais est sauvé de la mort par Steve Mitchum, qui tente de retrouver sa fille, Jenny, qui est l’actrice principale du film de Wong. Les cinq membres restant de l’équipe prennent la direction de l’appartement de la starlette, passant par un hôpital, un high-school et une église, tous trois empestés de zombies.
Enfin parvenus à leur destination, ils apprennent que Scott, un jeune boutonneux qui faisait partie de l’équipe de tournage en tant qu’assistant et qui s’était follement épris de Jenny, est encore puceau. Pour remédier à la situation, ils font une orgie qui sera toutefois brusquement arrêtée par l’arrivée des hommes de la mafia. Ceux-ci, désirant venger la mort du fils du parrain, tué par Mitchum, fusillent toute l’équipe à l’exception de Jenny, qu’ils laissent ligotée dans un coin de la pièce afin de tendre un piège à son père. Lorsque celui-ci arrive sur les lieux, ils le tabassent, mais oublient Scott qui les attaque et les dévore, permettant au père et sa fille de quitter les lieux.
Le récit se termine alors que Wong, ayant capturé les playmates zombifiées de la Playboy Mansion pour tourner le premier film pornographique mettant en scène uniquement des morts-vivants, se fait assassiner par Steve Mitchum. Les cases suivantes montrent la colline d’Hollywood, sur laquelle les lettres ont été changées pour «Braaainss». Un zombie raconte cette histoire à ses deux petits-enfants, qui se termine par la conquête de Los Angeles par les morts-vivants.
L’image du zombie a été, particulièrement depuis les années soixante, utilisée par une pléiade de cinéastes et de bédéistes ‒on pourrait même dire à outrance‒ dans le but de critiquer différents aspects de la société. Un des premiers à le faire est George A. Romero, dans ses célèbres Night of the Living Dead et Dawn of the Dead, où il fait usage des zombies pour montrer la dépendance de l’homme à la consommation, notamment. La représentation des zombies pour symboliser l’aliénation de l’homme ne date pas d’hier. En effet, on retrace l’histoire du zombie actuel en Haïti, au début du XIXe siècle, après le retrait des troupes françaises. Le départ du catholicisme a favorisé l’implantation d’une autre religion: le vaudouisme1. Celle-ci, amenée par les esclaves africains, présente des êtres morts-vivants. Ces premiers zombies sont ramenés à la vie par des magiciens ou des sorciers, qui les contrôlent afin d’en faire ce qu’ils veulent. Ils constituent ainsi un rappel direct au passé esclavagiste du peuple haïtien2. Kyle William Bishop montre d’ailleurs, dans son livre American Zombie Gothic, l’importance «[of] the understanding of the human soul as something tangible that can be captured and manipulated by black magic and the zombie’s allegorical fonction as a metaphor for enslavement3.» Le corps en décomposition du zombie est aussi déterminant dans l’image qu’il porte.
La dégradation du corps est un des éléments qui font que le mort-vivant est effrayant dans la culture populaire. Jacques Goimard en parle notamment dans la préface de son recueil Histoires de morts-vivants. Il y écrit: «l’arrêt des fonctions vitales nous apparaît comme un comportement nouveau et insolite, faisant du défunt une sorte d’étranger à l’apparence familière; bientôt la décomposition du cadavre accentue la métamorphose, transforme nos doutes en certitudes et nous fait basculer dans le cauchemar4.» Soudain, le corps humain n’est plus reconnaissable. Cela amène ainsi la question de l’apparence physique: la perte de la beauté, qui constitue une crainte persistante de l’homme. Dans cette optique, le choix de la ville n’est pas tout à fait innocent. La capitale de la Californie est depuis longtemps connue pour la chirurgie esthétique, le culte de la beauté et l’exaltation de la sexualité. Sa destruction par les zombies de Remender commence donc par une certaine dégradation du corps. Il est possible de voir dans les planches une satire de la dépendance de l’être humain à l’apparence corporelle. En conclusion du premier tome, l’auteur de XXXombies écrit: «Live Fast and Leave a Beautiful Corpse5…» Cette phrase rejoint bien l’idéologie que l’on retrouve à Los Angeles. L’industrie du Beau est clairement visée dans la bande dessinée, et le personnage du zombie est prédestiné pour la détruire. En effet, le mort-vivant a souvent été utilisé en art pour représenter la matérialité du corps. Remender reprend la voie entreprise par Romero en poussant l’homme dans sa conception de la mort et de son identité de «chose imparfaite6.» La décomposition du corps vient s’opposer à l’idéologie que l’on retrouve chez les gens de Los Angeles, mais permet la mise en image de leur phobie de la perte de la beauté; la zombification de celles-ci constitue une destruction symbolique et physique du Beau et du corps humain. Le personnage du mort-vivant détruit ainsi un symbole de la ville, mais prend aussi d’autres significations.
Les zombies de Dwyer possèdent malgré tout une grande ressemblance avec les vivants. Bien que leur peau soit en décomposition, les revenants de XXXombies sont généralement représentés par le corps du personnage humain taché de plaques rouges et ayant les yeux injectés de sang. Le dessinateur semble avoir négligé les détails sur les corps zombiesques, mais certaines scènes sont beaucoup plus détaillées. Dans le deuxième tome, Dwyer réserve une très grande case à une actrice zombifiée dévorant Fred, le réalisateur7. Ce dessin représente l’actrice, nue, en décomposition, et le visage couvert de lambeaux de peau, en train de déchiqueter le corps de l’homme. Le dessinateur semble avoir mis beaucoup d’efforts à définir les organes intérieurs charcutés. Ces détails, qui ne sont pas vraiment présents dans le reste de la bande dessinée, laissent croire que les auteurs de XXXombies veulent effectivement et très clairement appliquer la destruction du corps humain à son apparence extérieure, mais aussi à ses organes vitaux, synonymes de vie.
Si, à l’époque, le mort-vivant permettait au peuple haïtien de représenter son passé, le zombie moderne prend des allures différentes. En effet, celui-ci n’est plus aujourd’hui dirigé par un magicien ou un sorcier, mais bien par ses propres désirs intérieurs8. Il présente ainsi l’humain n’étant désormais plus la proie d’un être extérieur faisant agir sur lui une pression surnaturelle et magique, mais bien l’humain esclave de ses propres désirs et pulsions. C’est de cette façon que Rick Remender, dans sa bande dessinée intitulée XXXombies, reprend cette image en la plongeant dans le monde de la pornographie. Bien que le bédéiste fasse référence aux origines haïtiennes du zombie, mentionnant dès la première case que l’avion dans lequel se trouve la première personne infectée provient de cette ancienne colonie française9, l’action se déroule dans la ville de Los Angeles, reconnue pour son culte du corps et de la sexualité. Dwyer montre d’ailleurs dès le début l’intention des auteurs de démolir les symboles de l’industrie pornographique. Dans une image faisant deux pages, il envoie un avion infesté de zombies s’écraser sur les grandes lettres de la célèbre colline de Hollywood10. Par cette explosion en format géant, le dessinateur introduit le lecteur dans cet univers de fin du monde où les zombies attaquent Los Angeles. Cette image choque évidemment celui qui a la bande dessinée entre les mains. Dans un grand contraste de noir et de jaune, il assiste à l’éclatement du plus grand symbole de Hollywood. De plus, il est possible de discerner dans la boule de feu deux formes humaines pulvérisées, ce qui ajoute à l’ambiance morbide du début du tome. Les auteurs présentent dans cette bande dessinée la victoire des zombies sur la population de Los Angeles, aliénée à la sexualité. En effet, une des dernières cases de XXXombies représente cette même colline de Hollywood, sur laquelle les lettres ont été changées pour «Braaainss11,» répondant directement à la première page de la bande dessinée. Dans la dernière case, le lecteur se rend compte que cette histoire était racontée par un grand-père zombie à ses petits-enfants. L’aîné termine cette histoire par: «And that’s how we took over Los Angeles and rid of the world of pornography9.» On voit dans cette dernière case de la tétralogie la confirmation que les zombies sont utilisés par les bédéistes pour détruire ces symboles de la dépendance au corps et à la sexualité.
Les morts-vivants, comme les décrit Bishop, «are devoid of intellect and reduce to appetite12.» Cet appétit qui, dans XXXombies, se résume à la chair, mais plus profondément, à la nudité et la sexualité, est largement représenté dans les planches de Remender. Un bon exemple se trouve au tout début du troisième épisode de la tétralogie alors que Jeremy est capturé par la mafia en même temps que Wong. L’acteur, dont on dit qu’il est un «famous horse dick degenerate13,» se fait mordre l’entrejambe par une actrice zombie nue14. Le fait que le zombie se dirige directement vers le phallus de l’homme montre cet appétit pour la sexualité. Cette morsure est aussi symbolique. En effet, le personnage de Jeremy, avec sa longue moustache et son sexe démesuré, vient évidemment rappeler Ron Jeremy, un acteur très connu dans le monde de la pornographie. La castration de ce symbole signifie d’une part une certaine fin de ce personnage, mais aussi la destruction d’un autre symbole – pour ne pas dire mythe – du monde pornographique par les zombies. Une autre scène introduit la zombification comme représentation de l’homme en proie à sa dépendance sexuelle.
Dans le dernier épisode de XXXombies, la jeune actrice porno Jenny s’enfuit dans une école. Elle y trouve de jeunes étudiants zombifiés, dont l’apparence s’apparente à celle de l’intellectuel rejeté, le «nerd» boutonneux typique. La case les montre alors qu’ils dévorent le corps de jeunes femmes dénudées15. Cette image de l’adolescent peu attirant fait clairement référence à celle du jeune ado, grand consommateur de pornographie. En se sauvant, Jenny tombe dans la piscine de l’école. Pendant qu’elle se débat, les zombies lui arrachent ses vêtements, démontrant leur désir de nudité16. En transformant ces étudiants en morts-vivants, les auteurs représentent distinctement l’image d’un des plus grands consommateurs de pornographie. Ceux-ci, dévorant le corps de femmes nues et chassant Jenny en la dénudant, cadrent parfaitement dans la conception du zombie, à l’écoute de ses désirs primaires. La présence de ces adolescents permet encore un lien entre l’aliénation de l’homme à la pornographie et celle du zombie à son magicien.
Si ces êtres ni morts ni vivants semblent avoir un appétit sans fin, on remarque que les personnages humains n’y échappent pas non plus. La scène de l’appartement de Jenny constitue un bon exemple. Alors que les personnages discutent de leurs expériences sexuelles passées, qui sont évidemment périlleuses de par leur passé d’actrices pornographiques, Scott annonce qu’il est toujours vierge. Les actrices décident dès lors de pallier au problème en faisant une orgie. En quelques cases seulement, le lecteur peut voir plusieurs positions sexuelles impliquant les personnages nus. La page suivante montre Jenny, dans une chambre à part, en train de dépuceler Scott. La technique utilisée pour représenter la scène, c’est-à-dire, une succession des actes sexuels dessinés en étapes rapides confère à l’orgie un caractère fortuit. Peu de temps après, les hommes de main de Da Capo, le parrain de la mafia, débarquent. Après avoir capturé le père de Jenny, le magnat de la mafia de Los Angeles demande à un de ses hommes de sodomiser leur victime. L’orgie impromptue et la tentative gratuite de sodomiser Mitchum démontrent assez bien une certaine dépendance des hommes à la sexualité, car ceux-ci se lancent sans trop réfléchir dans ces actes sexuels. Le personnage de Burt, un des acteurs, donne aussi un exemple de cette aliénation. À l’hôpital, il s’exclame: «Horrible goddamned day… woke up this morning an’ the promise of shoving my shmekel half way up to Jenny’s lungs… shoulda been the best day o’ fuckin’ in my life but what do I get17…» Il montre dans cette phrase qu’il n’est affecté par cette invasion de zombies que par le fait qu’il n’a pas pu réaliser sa scène avec Jenny. Ce besoin de sexualité y est donc très bien démontré.
Il est intéressant de constater que les zombies, bien qu’en apparence distincts des humains –la peau tachée de sang, les yeux rouges, l’incapacité de parler– ne sont pas différenciés par les humains de la bande dessinée. En effet, à plusieurs reprises, des personnages ne remarquent pas la transformation d’un de leurs collègues en zombie. Lorsque Johnny, l’acteur parti en ville pour acheter de la nourriture, revient à la cabane, infecté par le virus, titubant et marmonnant des monosyllabes, Wong ne se rend pas compte qu’il est un zombie. Il l’invite donc gentiment à entrer dans le studio pour lui faire tourner quelques scènes. Voyant son érection post-mortem, il lui dit: «We’re short on wood right now and can put that thing to a better use… on film18.» Dans le studio, les autres acteurs ne remarquent pas non plus l’apparence différente de Johnny. En effet, une des actrices est installée sur Johnny afin de filmer une scène du scénario. Durant leur scène, le phallus de Johnny arrache, ce qui crée la surprise chez les personnages. Deux images se succédant permettent d’ailleurs de le remarquer. Le plan montre tous les autres personnages assistant à la scène avec un air interrogatif; ils se rendent compte que quelque chose cloche sans savoir ce que c’est. Les sons décrits sont assez explicits: «shluck, shluck, POP!» La case suivante, gardant le même plan, présente ces mêmes visages, mais, cette fois, surpris et horrifiés19. Il est possible de constater deux choses de cette scène. D’une part, les personnages semblent surpris par les événements; ils n’avaient pas remarqué que Johnny était un zombie. D’autre part, même après cette scène, ils ne se doutent pas qu’il est infecté par le virus, ce qui démontre une incapacité des protagonistes de différencier les humains des zombies.
C’est pour cette raison que, lorsque cette actrice, à son tour transformée en zombie, tente d’attaquer Fred, ce dernier la croit droguée et l’emmène dans sa chambre afin qu’elle se repose sans remarquer son apparence et son comportement étranges20. Ce n’est qu’après que les autres acteurs la voient dévorer Fred qu’ils comprennent qu’elle est un zombie. En dessinant des personnages qui sont dans l’incapacité de différencier les zombies des humains, Remender et Dwyer laissent sous-entendre que les hommes ne sont pas si loin de ces êtres que Farson décrit comme «mindless automaton, dommed to live a twilight existence of brutish toil. A zombie can move, eat, ear, even speak, but he has no memory of his past or knowledge of his present condition21.» C’est d’ailleurs sur cette dernière phrase qu’il faut porter attention. Le zombie n’a pas connaissance de sa condition. De la même façon, les personnages de XXXombies ne remarquent pas la différence entre eux et les zombies. La ressemblance entre hommes et morts-vivants permet aussi de montrer le réflexe humain au racisme à travers les personnages de la tétralogie. En effet, alors que les hommes de Da Capo sont dans le ghetto pour retrouver Wong, ils observent les zombies à l’extérieur. Croyant simplement que ce sont des habitants du quartier pauvre de Los Angeles, un des mafieux s’exclame: «Madonn’, the degenerates in the neighborhood’re unbelievable…,» ce à quoi répond son comparse: «I think I sees a junkie eatin’ a baby! Ugh, the way these people live22.» Les humains en proie à leurs pulsions, comme le sont les zombies, constituent donc pour les auteurs de la bande dessinée une façon de rapprocher de façon subtile l’homme et la «bête».
À SUIVRE.
1. FARSON, Daniel. Vampires, Zombies and Monster Men. New York: Doubleday and Company, 1976. p.70
2. GOIMARD, Jacques et Roland STRAGLIATI. Histoires de morts-vivants. Paris: Pocket, 1977. p.28.
3. BISHOP, Kyle William. American Zombie Gothic. Caroline du Nord: McFarland and Company, 2010. p.46.
4. GOIMARD, Jacques et Roland STRAGLIATI. Op.cit., p.17
5. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part one of four). Berkeley: Image Comics, octobre 2007. p.3
6. BISHOP, Kyle William. Op.cit., p.132
7. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part two of four). Berkeley: Image Comics, décembre 2007, p.6
8. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part one of four). Op.cit., p.139.
10. Ibid., pp.4-5
11. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part four of four). Berkeley: Image Comics, avril 2008. p.24
12. BISHOP, Kyle William. Op.cit., p.140
13. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part two of four). Op.cit., p.12
14. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part three of four). Berkeley: Image Comics, février 2008. p.3.
15. Ibid., p.15
16. Ibid., p.17
17. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part three of four). Op. cit., p. 8
18. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part one of four). Op.cit., p.17.
19. Ibid., p.19
20. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part two of four). Op.cit., p.5
21. FARSON, Daniel. Op.cit., p.68.
22. REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies (Part one of four). Op.cit., p.17
BARON-CARVAIS, Annie. La Bande dessinée. Presses universitaires de France: Paris, 2007. 127 pages.
BÉTAN, Julien et Raphaël CORSON. Zombies! Lyon: Les Moutons électriques, 2009. 342 pages.
BISHOP, Kyle William. American Zombie gothic. Caroline du Nord: McFarland and Company, 2010. 239 pages.
FARSON, Daniel. Vampires, Zombies and Monster Men. New York: Doubleday and Company, 1976. 143 pages.
GOIMARD, Jacques et Roland STRAGLIATI. Histoires de morts-vivants. Paris: Pocket, 1977. 405 pages.
REMENDER, Rick. Crawl Space: XXXombies. Berkeley: Image Comics, octobre 2007- avril 2008. 4 vols.
Pauzé, Pierre-Luc (2013). « XXXombies, chroniques de la zombietude sexuelle (1) ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/xxxombies-chroniques-de-la-zombietude-sexuelle-1], consulté le 2024-12-26.