Certaines œuvres littéraires appartenant à la postmodernité nous renvoient à un genre inventé au XIXe siècle : le roman policier. Appréhender le roman de Roberto Bolaño (1953 – 2003) Monsieur Pain [1], écrit en 1981, c’est devoir se plonger dans l’œuvre du romancier Edgar Allan Poe, considéré comme le fondateur du roman policier. Monsieur Pain est un roman difficile à définir, analyser et classifier. Il a par exemple été qualifié de « mystery novel […] that doesn’t behave much like a mystery novel [2] ». Dans Whodunit and Other Questions: Metaphysical Detective Stories in Post-War Fiction [3], le chercheur Michael Holquist affirme que le roman policier est à la postmodernité ce que le mythe est à la modernité : une sorte de palimpseste sur lequel s’écrivent les romans de l’après‑guerre. Il s’agit d’un phénomène que l’on peut particulièrement apprécier et étudier dans le thriller métaphysique. Monsieur Pain est-il, quant à lui, un thriller métaphysique? Nous allons tout d’abord présenter une définition du genre et ses thèmes principaux. C’est en fonction de ces thèmes que sera analysé le roman Monsieur Pain. Dans un premier temps, nous tenterons de déterminer si le personnage principal et narrateur, Pierre Pain, incarne la figure du defeated sleuth en s’intéressant aux traits du détective dans le roman à énigme. Nous tracerons également un rapprochement avec la figure du détective d’une nouvelle de Poe, L’homme des foules [4]. Nous aborderons ensuite l’inanité des indices, facteur contribuant à l’illisibilité du roman. Nous relèverons ensuite, dans le roman, les diverses représentations, dans le fond et dans la forme, du labyrinthe. Enfin, il sera question du caractère non téléologique du récit qui ne propose aucune fin éclairante.
Il convient tout d’abord de se pencher sur la définition et sur les thèmes du thriller métaphysique. Qualifié par les chercheurs Antoine Dechêne et Michel Delville de « jumeau obscur et postmoderne du roman policier classique [5] », le thriller métaphysique se définit comme
[…] a text that parodies or subverts traditional detective-story conventions-such as narrative closure and the detective’s role as surrogate reader-with the intention, or at least the effect, of asking questions about mysteries of being and knowing which transcend the mere machinations of the mystery plot [6].
Dans Detecting texts : the metaphysical detective story from Poe to postmodernism, les chercheurs Patricia Merivale et Susan Elizabeth Sweeney affirment que le thriller métaphysique est caractérisé par six grands thèmes :
(1) the defeated sleuth, whether he be an armchair detective or a private eye; (2) the world, city, or text as labyrinth; (3) the purloined letter, embedded text, mise en abyme, textual constraint, or text as object; (4) the ambiguity, ubiquity, eerie meaningfulness, or sheer meaninglessness of clues and evidence; (5) the missing person, the “man of the crowd,” the double, and the lost, stolen, or exchanged identity; and (6) the absence, falseness, circularity, or self-defeating nature of any kind of closure to the investigation [7].
Le personnage de Pierre Pain incarne la figure du defeated sleuth décrite par Merivale et Sweeney. Cette figure récupère, et surtout détourne, les traits du armchair detective, que Yves Reuter dans Le roman policier [8] décrit comme un « original et parfois oisif, [qui] est ou se sent supérieur en raison de ses capacités intellectuelles. Celles-ci sont bien plus développées que ses compétences physiques [9] ». Mentionnons que Pierre Pain est un invalide de la Première Guerre mondiale, donc ayant des capacités physiques limitées, recevant de l’État une rente lui permettant de s’adonner à des intérêts singuliers, soit l’étude des sciences occultes. À ce titre, nous pouvons le qualifier d’oisif et d’original, comme lui-même décrit sa situation :
[…] avec une modeste pension d’invalide, et sans doute pour exprimer mon rejet de la société qui m’avait jeté avec une telle indifférence dans les griffes de la mort, j’abandonnai tout ce qu’on aurait pu considérer comme utile à la carrière d’un jeune homme et me consacrai aux sciences occultes (MP, 87).
En outre, Reuter précise, au sujet du armchair detective, que son « hypertrophie intellectuelle se paie aussi d’une fréquente solitude affective[10] ». S’étant lui-même exclu du monde, Pain revient à maintes reprises sur le poids de la solitude qui l’afflige, se qualifiant notamment de « pauvre diable solitaire » (MP, 109). Une connaissance lui pose d’ailleurs cette question : « Tu es toujours aussi solitaire que d’habitude? » (MP, 144).
Quant à la figure de l’intellectuel, c’est bien la façon dont Pain est considéré par son entourage. Mme Reynaud attribue d’ailleurs l’état de son appartement au « caractère négligent des intellectuels » (MP, 60). Pain lui-même se perçoit comme un intellectuel, affirmant, au début du récit, jouir d’une certaine reconnaissance dans le milieu médical :
[…] je rendis visite à M. Reynaud sur son lit d’agonisant à l’hôpital de la Salpêtrière, où je jouissais de longue date de la considération de quelques médecins qu’en certaines occasions j’avais aidés avec mes élémentaires connaissances d’acupuncture au cours de séances de thérapie de divers types (MP, 21).
La reconnaissance dont affirme jouir Pain est rapidement remise en question lorsqu’il se rend au chevet de son nouveau patient, César Vallejo. Pain demande au médecin de quelle maladie souffre Vallejo et le médecin lui dit : « Je ne suis pas obligé de vous répondre. […] Les charlatans n’ont jamais été mon fort » (MP, 31). Nous constatons qu’à première vue, Pain semble présenter les traits du armchair detective. Toutefois, sa supériorité intellectuelle, trait permettant au détective du roman à énigme de résoudre l’enquête, est rapidement démentie et ne cessera de l’être. Celui qui, dans le roman à énigme, incarne le « triomphe cognitif[11] » échouera, dans ce cas, à interpréter les événements et à relever des indices potentiels. Il perdra progressivement sa capacité à interpréter la réalité : « Je devais retrouver mon sang-froid, le calme, la distance, sortir de cette sensation d’irréalité qui était en train de s’emparer de tout » (MP, 133).
L’impossibilité pour Pain d’interpréter la réalité le rapproche de la figure du détective dans L’Homme des foules, nouvelle de Poe, souvent associée au thriller métaphysique, car le détective « dans le récit à mystère métacognitif […] est le plus souvent confronté à ses propres limites interprétatives et à l’impossibilité d’appréhender le monde de l’expérience et du vécu dans la globalité[12] ». Pour reprendre le leitmotiv de la nouvelle de Poe, Monsieur Pain « es lasst sich nicht lesen[13] » [ne se laisse pas lire].
En plus de la référence à L’Homme des foules, l’illisibilité de Monsieur Pain renvoie au quatrième thème du thriller métaphysique évoqué par Merivale et Sweeney qui relève principalement de l’étrangeté des indices présentés dans le récit. Selon Dechêne, on peut qualifier les récits métaphysiques d’illisibles
dans le sens où ils résistent à l’interprétation : tant leurs narrateurs que leurs lecteurs ne parviennent à donner un sens aux actions et aux comportements excessifs et absurdes des autres personnages. Ce caractère indéchiffrable se traduit parfois aussi, dans les cas les plus extrêmes, dans la forme du texte lui-même qui semble se dissoudre ou se déconstruire, rendant la tâche du lecteur encore plus ardue[14].
Le lecteur de Monsieur Pain, dépendant d’un narrateur confus et dépassé par le caractère halluciné des événements, se retrouve devant un vide interprétatif. Il ne peut, par exemple, pas interpréter ce passage :
Deux voitures s’arrêtèrent le long du trottoir désert et de leur intérieur descendirent plus de quinze personnes comme si la capacité des automobiles échappait aux règles physiques de ce monde. [L’une d’elles parlait] un volapük suggestif, énergique et incompréhensible (MP, 78-79).
Bien que Pain se trouve souvent dépassé par ce qui l’entoure, il semble à d’autres occasions tout à fait à l’aise dans des situations incompréhensibles. À de maintes reprises, il a des réflexions incohérentes et des conversations sans logique avec d’autres personnages, notamment avec des jumeaux, artistes créant en aquarium des cimetières marins. Bien qu’il s’agisse ici d’une référence au poème de Paul Valéry, Le cimetière marin[15], le poème ne suffit pas à contextualiser cette étrange conversation qu’une personne raisonnable qualifierait de surréaliste. De son côté, Pain ne s’en formalise pas. Tout ce qui choque le narrateur à ce moment est l’arrivée du serveur dont la « ressemblance avec les jeunes artistes était insupportable » (MP, 77).
À d’autres occasions, des faits rapportés ne sont ni insolites, ni illogiques, ils ne sont qu’inutiles dans la progression du récit. À un moment, Pain est en pleine poursuite. Il se réfugie sous un porche où travaille un horloger : « C’était un vieil homme, et son visage était couvert de larmes » (MP, 118). Encore une fois, le lecteur ne peut se risquer à une interprétation quant à la peine de l’homme.
Le labyrinthe est un motif très présent dans le roman Monsieur Pain et fait partie des principaux thèmes caractérisant le thriller métaphysique. Vallejo, le patient de Pain, se trouve, tout au long du récit, au centre d’un labyrinthe. La clinique Arago où Vallejo se meurt en est un exemple :
[…] les pièces n’étaient pas numérotées d’une manière suivie, ce qui compliquait n’importe quelle orientation; de la même façon, les escaliers, capricieux et inégaux, avec une multitude de paliers inutiles, ajoutés à la forme circulaire et semi-circulaire des couloirs, aboutissant à ce que le plus prévenu des visiteurs ignore à quel étage il se trouvait (MP, 148).
Une nuit, Pain se perd dans un hangar où des objets hétéroclites forment des couloirs sinueux, revêtant ainsi les traits d’un labyrinthe. Pain en atteint le centre, où il est contraint de passer la nuit. Il est réveillé par un bruit intermittent :
[le bruit] longe le mur, mais dans un moment, il devra s’en éloigner et avancer vers le centre, où je suis. […] Même si je ne le voyais pas, je savais qu’il était là. J’entendais son hoquet. Très nettement. Spasmodique, gênant.
– Vallejo? (MP, 106-107).
Le lendemain, à sa sortie du hangar, Pain, désorienté, se sent « plongé dans la confusion, au beau milieu d’un labyrinthe trop grand pour lui » (MP, 109).
La structure du récit rappelle aussi le labyrinthe, car le lecteur se trouve lui aussi rapidement désorienté. Aux prises avec un narrateur confus et dont le jugement est questionnable, le lecteur évolue à tâtons et se heurte constamment à des impasses interprétatives; il avance dans un labyrinthe. C’est une structure diamétralement opposée à la structure duelle et régressive[16] du roman policier classique, qui permet au lecteur de cheminer de façon systématique vers la résolution de l’énigme.
La non-résolution de l’énigme est un des thèmes du thriller métaphysique. Monsieur Pain présente une structure en boucle qui laisse entendre, avant même que ne commence le roman, que le récit ne présentera pas de résolution. En effet, en épigraphe est cité Révélation magnétique, nouvelle de Poe se terminant sur « Le commencement! Mais où est-il le commencement?[17] ». Dechêne explique que le « roman policier métaphysique, de par sa structure même (celle d’une quête sans fin ou d’une boucle narrative), rejette tout espoir de résolution[18] ». C’est ce que peut signifier l’épigraphe, positionné comme une sorte de mise en garde au lecteur : ce récit sans commencement ne peut avoir de fin.
En plus de la présence de Révélation magnétique en citation, le roman donne certains indices au lecteur quant à l’absence de résolution finale. Alors que le roman tente de se construire comme un roman policier, ou du moins qu’il revêt les apparences d’un roman à énigme, le thème de la boucle représentant la non-résolution ne cesse de transparaitre. Très tôt dans le roman est fait un résumé des enjeux et des indices dont disposent lecteur et narrateur :
[…] je me dis qu’il y avait des éléments nouveaux entre hier et aujourd’hui qui mettaient à mal ma routine quotidienne. Du mouvement, pensai-je. Le cercle s’ouvre sur le point le plus inattendu. J’ai un patient qui se meurt du hoquet; deux Espagnols (et mon patient, s’il n’est pas espagnol, est hispano-américain) qui, il n’y a aucun doute possible, me suivent; Mme Reynaud qui devient nerveuse à la vue de ces messieurs de grande taille qui nous observaient dans le café de Bordeaux, lesquels, précisons-le, ne sont pas les Espagnols qui me suivent, mais dont Mme Reynaud parait connaitre ou deviner l’identité, et qu’elle semble craindre. Avril, pensai-je. Un nouveau cycle vital (MP, 25).
À ce résumé de l’intrigue est juxtaposée, l’image du cercle et du cycle, laissant deviner la structure que prendra le récit et surtout annoncer que l’enquête ne verra pas de conclusion.
L’analepse explicative est le point culminant du roman policier classique. C’est à ce moment que l’intrigue se dénoue, que le récit prend fin, ne laissant aucune question en suspens. L’analepse explicative est au roman policier ce que le caractère non téléologique du récit est au thriller métaphysique. Selon Holquist, c’est sur cette différence entre le roman policier classique et le roman policier métaphysique que s’apprécie la rupture entre les deux genres : « the new metaphysical detective story finally obliterates the traces of the old which underlie it. It is non-teleological, is not concerned to have a neat ending in which all the questions are answered, and which can therefore be forgotten[19] ».
Afin d’étudier la question de la non-résolution de l’enquête, il convient de se pencher sur la fin du récit. Après s’être introduit dans la clinique Arago, y avoir furieusement déambulé, déterminé à trouver des réponses, Pain s’endort. Sans avoir pu revoir son patient, sans même savoir s’il est encore en vie, il quitte la clinique nonchalamment et laisse tout simplement tomber son enquête :
Je me réveillai à minuit passé, je sortis sans m’inquiéter d’être vu, personne ne m’arrêta ni ne me dit quoi que ce soit. […] Évidemment, je n’oubliai pas Vallejo, mais en même temps je savais et acceptais ma mise à l’écart de son histoire, de sa réalité où je n’avais pas de place (MP, 156).
La seule certitude dont nous disposons à la fin du roman est que Vallejo est mort. C’est Mme Reynaud qui l’annonce à Pain, ce dernier accueillant la nouvelle avec détachement. Toutes les questions qui tourmentaient à la fois le narrateur et le lecteur, à savoir notamment qui en voulait à Vallejo, d’où provenait le pot-de-vin et pourquoi Pain a été banni de la clinique et pourchassé restent en suspens, ne semblant plus intéresser le narrateur.
En conclusion, nous pouvons affirmer que Monsieur Pain, œuvre littéraire de la postmodernité, mais empruntant et détournant tout un ensemble d’éléments appartenant au roman policier classique, constitue un thriller métaphysique. Nous avons analysé le roman à la lumière des thèmes qui, selon Merivale et Sweeney, caractérisent ce genre de récit : Pierre Pain revêtant les traits du defeated sleuth, le rapprochement avec L’Homme des foules, l’inanité des indices et l’illisibilité du roman, le motif du labyrinthe et le caractère non téléologique du récit. La mise en abime, seul thème n’ayant pas fait l’objet d’une analyse, pourrait, pour sa part, être abordée par le biais de l’infraréalisme, courant opposé au cloisonnement dans l’art. Une piste à explorer pourrait être la construction du roman, qui juxtapose poésie, peinture et cinéma, comme une représentation esthétique du Manifeste infraréaliste[20] signé par Roberto Bolaño.
[1] Bolaño, Roberto, Monsieur Pain, traduit de l’espagnol par Robert Amutio, Villeneuve-d’Ascq, Éditions de l’Olivier, 2020, 173 p. Désormais, les références à cet ouvrage seront indiquées par le sigle MP, suivi de la page, et placées entre parenthèses. Voir ANNEXE 1 pour un résumé du roman.
[2] Blythe, Will, « A touch of Evil », The New York Times, 5 février 2010, 1990, en ligne, ˂https://www.nytimes.com/2010/02/07/books/review/Blythe-t.html˃, consulté le 17 novembre 2022.
[3] Holquist, Michael, « Whodunit and Other Questions: Metaphysical Detective Stories in Post-War Fiction », New Literary History, vol. 3, no 1, 1971, pp. 135-156, en ligne, doi <10.2307/468384>.
[4] Poe, Edgar Allan, L’Homme des foules, traduction par Charles Baudelaire, Paris, A. Quantin, 1884, pp. 53‑64.
[5] Dechêne, Antoine et Michel Delville, « Introduction », dans Dechêne, Antoine et Michel Delville (dir.), Le Thriller métaphysique d’Edgar Allan Poe à nos jours, Liège, Presses Universitaires de Liège, coll. « Cinamen », 2016, p. 7.
[6] Merivale, Patricia et Susan Elizabeth Sweeney, « The Games Afoot On the Trail of the Metaphysical Detective Story », dans Merivale, Patricia et Susan Elizabeth Sweeney (dir.), Detecting Texts: The Metaphysical Detective Story from Poe to Postmodernism, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1999, p. 2, en ligne, <http://www.jstor.org/stable/j.ctt3fj4sd>, consulté le 24 novembre 2022.
[7] Ibid., p. 9.
[8] Reuter, Yves, Le Roman policier, 3e édition, Malakoff, Armand Colin, 2017, 155 p.
[9] Ibid., p. 56.
[10] Idem.
[11] Ibid., p. 59.
[12] Dechêne, Antoine « Du roman policier métaphysique au récit à mystère métacognitif », dans Dechêne, Antoine et Michel Delville (dir.), Le Thriller métaphysique d’Edgar Allan Poe à nos jours, Liège, Presses Universitaires de Liège, coll. « Cinamen », 2016, p. 27.
[13] Poe, Edgar Allan, L’Homme des foules, traduction par Charles Baudelaire, Paris, A. Quantin, 1884, pp. 53‑64.
[14] Dechêne, Antoine « Du roman policier métaphysique au récit à mystère métacognitif », dans Dechêne, Antoine et Michel Delville (dir.), Le Thriller métaphysique d’Edgar Allan Poe à nos jours, Liège, Presses Universitaires de Liège, coll. « Cinamen », 2016, p. 28.
[15] Valéry, Paul, « Le cimetière marin », dans Œuvres de Paul Valéry, Paris, Éditions de la N.R.F, 1933, p. 157-163.
[16] Reuter, Yves, Le Roman policier, 3e édition, Malakoff, Armand Colin, 2017, p. 47.
[17] Poe, Edgar Allan, Révélation magnétique, traduction par Charles Baudelaire, Paris, M. Lévy, 1869, p. 358.
[18] Dechêne, Antoine « Du roman policier métaphysique au récit à mystère métacognitif », dans Dechêne, Antoine et Michel Delville (dir.), Le Thriller métaphysique d’Edgar Allan Poe à nos jours, Liège, Presses Universitaires de Liège, coll. « Cinamen », 2016, p. 36.
[19] Holquist, Michael, « Whodunit and Other Questions: Metaphysical Detective Stories in Post-War Fiction », New Literary History, vol. 3, no 1, 1971, p. 153, en ligne, doi <10.2307/468384>.
[20] Jeu de paume, Le manifeste infraréaliste de Roberto Bolaño, en ligne, https://archive-magazine.jeudepaume.org/2014/12/19881/index.html, consulté le 5 décembre 2022.
Bolaño, Roberto, Monsieur Pain, traduit de l’espagnol par Robert Amutio, Villeneuve-d’Ascq, Éditions de l’Olivier, 2020, 173 p.
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Merivale, Patricia et Susan Elizabeth Sweeney, « The Games Afoot On the Trail of the Metaphysical Detective Story », dans Merivale, Patricia et Susan Elizabeth Sweeney (dir.), Detecting Texts: The Metaphysical Detective Story from Poe to Postmodernism, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 1999, pp. 1-24, en ligne, <http://www.jstor.org/stable/j.ctt3fj4sd>, consulté le 24 novembre 2022.
Poe, Edgar Allan, L’Homme des foules, traduction par Charles Baudelaire, Paris, A. Quantin, 1884, pp. 53-64.
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Reuter, Yves, Le Roman policier, 3e édition, Malakoff, Armand Colin, 2017, 155 p.
Valéry, Paul, « Le cimetière marin », dans Œuvres de Paul Valéry, Paris, Éditions de la N.R.F, 1933, p. 157-163.
Pham, Valérie (2023). « «Monsieur Pain», détective postmoderne ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/monsieur-pain-detective-postmoderne], consulté le 2024-12-26.