Le phénomène de la chick lit est relativement récent puisque le roman Le journal de Bridget Jones d’Helen Fielding publié en 1996 serait la première œuvre représentative du genre1. Cette littérature de masse écrite par des femmes et pour des femmes connait un vif succès depuis quelques années un peu partout dans le monde. Une des auteures les plus connues de romans appartenant au genre de la chick lit au Québec est Raphaële Germain. Paru en 2004, son premier roman, Soutien-gorge rose et veston noir, s’est écoulé à près de 100 000 exemplaires au Québec2. Ce nouveau genre est intrigant puisque, selon Marie-Pier Luneau, «la chick lit est un peu la petite sœur rebelle du roman Harlequin3». Cette association au roman sentimental est particulièrement intéressante puisque ce genre de livre a toujours été très populaire étant donné qu’il «a plus de 200 ans et [qu’] il a traversé sans heurt et sans changer ses éléments essentiels4». Il serait d’ailleurs pertinent, à ce niveau, de relever les emprunts de ce roman aux éléments traditionnels, c’est-à-dire aux structures dont le succès a été confirmé, et de discuter de ses formes de rébellion. Dans cette analyse, l’hypothèse sera de démontrer par l’analyse des stratégies d’écriture que la réussite de l’œuvre est liée à la reprise de structures modèles et à la nouveauté de son genre, à son actualité. Nous tenterons d’expliquer le succès du livre en nous appuyant sur le modèle qui se dégage de l’article de Lucie Robert, «Une esthétique du centre: Les filles de Caleb d’Arlette Cousture»5. Il sera donc question de la mise en forme de l’œuvre et de sa mise en fiction afin de tenter d’expliquer la popularité du roman de Raphaële Germain.
Selon Lucie Robert, «La ”mise en forme” du best-seller désigne l’ensemble des procédés d’écriture qui ont un caractère de ”prévisibilité” ou qui représentent un travail de ”standardisation ” du texte littéraire6». Dans Ces livres que vous avez aimés: les best-sellers au Québec de 1970 à aujourd’hui, il semble que les best-sellers sont constitués en moyenne de plus de 400 pages7. Le roman de Raphaële Germain n’y échappe pas puisque son livre possède 453 pages et répond donc à une structure établie qui incite les consommateurs à acheter le roman. D’autres traits communs peuvent expliquer le succès de son œuvre. L’inscription spéculaire du lectorat, l’utilisation d’un modèle à succès, celui du Harlequin, et la reprise des étapes du scénario-motif du best-seller sont des éléments qui peuvent contribuer à augmenter les chiffres de vente de l’œuvre.
Pour ce qui est de l’inscription spéculaire du lectorat, il est particulièrement essentiel de porter attention à ce qui a tout juste été évoqué dans l’introduction, c’est-à-dire de s’intéresser à cette littérature écrite par des femmes et pour des femmes. L’œuvre étudiée, Soutien-gorge rose et veston noir, qui est écrit par une auteure féminine, Raphaële Germain, interpelle un lectorat féminin par ses sujets féminins. Le titre du roman inscrit d’ailleurs le sujet féminin dans la diégèse comme a pu le constater Lucie Robert pour Les filles de Caleb8. Dans ce livre, le personnage est «une fille pleine de failles, quelqu’un d’irrémédiablement ordinaire9». De cette manière, la lectrice ne peut que s’identifier au protagoniste puisqu’«Autant de vices, attitudes et habitudes qui nous amènent à retrouver dans le personnage un vieil ami, et sont la condition essentielle nous permettant d’”entrer” dans l’histoire10». Ce livre présente la vie de Chloé Cinq-Mars, une femme proche de la trentaine et célibataire, qui vit dans un quatre et demi à Montréal. Le livre décrit la vie quotidienne du personnage dans ses déboires avec les hommes, ses rapports avec ses amis et sa famille. Il présente des éléments que la lectrice connait de près ou de loin: les questionnements sur l’amour, les problèmes de couple, les fausses couches et les sorties entre amis. On constate, de plus, que «la connivence établie entre les lectrices et les personnages fait que certains lieux, certains temps sont supposés connus des uns comme des autres11». Le lectorat peut effectivement reconnaitre dans le roman des éléments qui leur sont familiers. Dans cette fiction réaliste qui présente des milieux réels et actuels, le lectorat peut facilement retrouver certaines affinités avec le milieu urbain de Chloé et le milieu de la banlieue de Daphné, la sœur du protagoniste qui est mariée et a des enfants. Ainsi, les lectrices peuvent facilement projeter leur propre histoire à travers la géographie et le milieu de vie des femmes de son époque. Les caractéristiques nationales de l’œuvre peuvent aussi être une stratégie d’écriture qui a contribué à l’identification du lectorat. En effet, l’auteure situe l’histoire au Québec, principalement à Montréal, car à maintes reprises des rues de la métropole sont évoquées. Pour ce qui est de la langue utilisée, l’emploi de jurons québécois et d’anglicismes permet de refléter la réalité des Québécois.
Le roman de Raphaële Germain semble s’inspirer d’un modèle générique traditionnel. L’œuvre possède plusieurs similitudes avec le roman de type Harlequin. On remarque, à la lecture de l’œuvre, que le point de vue utilisé est celui de la focalisation interne comme le roman Harlequin12. Toutefois, la focalisation n’est pas à la troisième personne comme dans la plupart des œuvres de ce genre. Le point de vue de Chloé est à la première personne. Elle présente sa version de la situation et ses angoisses par des monologues intérieurs. Par contre, contrairement au roman Harlequin, les monologues sont entrecoupés de nombreux dialogues avec ses amis et sa famille qui lui permettent d’avoir le point de vue des autres sur ses problèmes et ses inquiétudes. Cette facilité à la confidence met d’ailleurs de l’avant l’importance de l’amitié tant prônée dans le genre de la chick lit. Par la suite, tout comme le roman Harlequin, on nous présente une sorte de rivalité entre deux personnages. Chloé hésite entre deux hommes, entre Simon, l’homme parfait, et Antoine, le coureur de jupons qui est également son ami depuis huit ans. Ils sont présentés en opposition comme dans la plupart des techniques de présentation des rivaux de ce genre littéraire13.
Le scénario modèle du roman Harlequin est également respecté à un certain niveau. Dans le schéma commun de ce type de livre, on retrouve la rencontre, la confrontation polémique, la séduction, la révélation et le mariage14. Étant donné que l’homme en question avec lequel elle sera en couple à la fin du roman est Antoine, on ne peut pas croire à une réelle ”rencontre ” puisqu’elle a eu lieu il y a des années, avant le début du roman. Pour ce qui est de la confrontation polémique, lorsque Chloé décide de trouver le grand amour, Antoine ne se réjouit pas de ce nouveau choix de vie de son amie puisque Juliette, Chloé et lui avaient signé le Manifeste du Célibat. Ce différent entre la femme et l’homme se manifeste aussi dans le roman Harlequin, car «l’homme ne croit pas à l’amour, il ne recherche, avide, insatiable, vorace, que la concupiscence. La femme, têtue, butée, opiniâtre, refuse toute relation sexuelle qui ne soit assortie du sentiment d’amour15». Antoine qui ne réalise pas encore son amour pour Chloé perpétue ses relations sans lendemain. Même s’ils demeurent toujours amis, ce sont les choix de vie des deux personnages qui séparent le futur couple. Lorsque les sentiments qu’Antoine éprouve à l’égard de l’héroïne deviennent de plus en plus clairs, ses tentatives de séduction sont de plus en plus agressives. Ceci suscite l’incompréhension de la part de Chloé qui aurait tant souhaité que cela se présente il y a quelques années lorsqu’elle était en relation avec Antoine. L’héroïne remet alors en question sa relation de couple avec Simon puisqu’elle fantasme sur son ami de longue date. Ses réflexions la mènent donc à prendre une décision, c’est-à-dire à se séparer de Simon. Par la suite, en ce qui concerne l’étape de la révélation, Antoine lui avoue enfin son amour. Pour ce qui est de la fin habituelle, c’est-à-dire du mariage, il n’en est pas question: «— Alors, vous allez pas vous marier? a demandé Stéphanie. — C’est pas mon genre, ai-je dit… L’église, l’hôtel de ville… nah. Honnêtement, je me verrais pas. On a pas besoin de ca, non?» (S, 451). De cette manière, représentant la réalité des jeunes adultes de son époque, Chloé ne considère pas le mariage comme une fin en soi. Il sera intéressant de revenir sur la disparition de cette dernière étape, sur cette forme de rébellion, dans la mise en récit du roman.
Si l’on se base sur le scénario-motif qui est établi dans Ces livres que vous avez aimés: les best-sellers au Québec de 1970 à aujourd’hui, on constate que l’œuvre correspond à la structure du best-seller16. Pour ce qui est du premier motif, c’est-à-dire de la situation d’équilibre euphorique du personnage, on peut dire que Chloé vit selon un mode de vie qu’elle a choisi, celui de la liberté de la célibataire. Par contre, cette situation peut être remise en question en raison des nombreux doutes du personnage: «Mais une toute petite voix, bien cachée au fond de moi, me disait que c’était peut-être vrai — que nous avions peut-être peur. Du mariage, de l’union, de quelque chose que nous comprenions mal et qui était plus grand que nous […] J’ai rapidement chassé la petite voix. C’était devenu une habitude, en fait» (S, 16). En ce qui concerne la seconde étape qui correspond aux difficultés graves qui mettent en jeu la survie ou la liberté du personnage, on peut constater que Chloé remet en question sa liberté. Effectivement, au début du roman, lorsque Chloé apprend que Luc, l’homme qu’elle fréquente, ne désire pas établir une relation sérieuse avec elle, l’héroïne remet en question son choix de vie: «J’étais surprise d’avoir autant de peine, et j’ai été encore plus surprise de constater que je n’avais plus de plaisir à mener cette vie de ”célibataire épanouie ” que nous avions tant idéalisée» (S, 30). Le protagoniste suit la troisième étape du scénario-motif puisque Chloé part ainsi à la recherche du grand amour afin de renverser une situation désagréable, celui de la vie de célibataire. Cette recherche est concluante, car elle fait la rencontre de l’homme parfait, Simon. Elle ne peut rien lui reprocher puisqu’il est l’homme idéal: «C’était enivrant, et vaguement dérangeant. Il était cultivé, curieux, beau, doux, gentil et généreux. Il faisait bien l’amour. Il faisait bien à manger. Il s’intéressait à tout» (S., 194). Par contre, plus le récit avance, certains questionnements quant à l’amour deviennent plus persistants: «Mais souvent, couchée près de lui, je m’inquiétais de mon cœur qui ne battait pas assez fort et qui, par moments, semblait me dire qu’il en voulait encore» (S, 283). L’échec d’ordre affectif survient lorsque Chloé réalise concrètement qu’elle désire quelque chose de plus qu’elle ne peut trouver pas dans sa relation avec Simon. Cette réalité est difficile pour le protagoniste puisqu’elle aime Antoine, mais elle ne peut se permettre de s’engager dans cette relation, car elle craint de se faire briser le cœur. Lorsqu’il lui avoue explicitement son amour, Chloé hésite encore, mais parvient à la cinquième étape du scénario-motif qui va de pair avec la sixième, c’est-à-dire qu’elle atteint le succès et connait un rétablissement d’ordre affectif. En effet, elle réussit enfin à trouver le grand amour, à se mettre en couple avec Antoine et à lui accorder sa confiance. En plus des motifs centraux de l’intrigue du best-seller, l’œuvre de Raphaële Germain reprend un autre motif tel que la prise de parole du personnage principal pour narrer sa propre aventure. On peut donc conclure que le roman, Soutien-gorge rose et veston noir, reprend l’intrigue fondamentale du best-seller.
Comme il a été démontré, par sa mise en forme, le succès du roman de Raphaële Germain peut s’expliquer en partie par la reprise de structures dont le succès a été attesté. Il sera alors question, ici, d’élaborer sur la mise en fiction du best-seller. Selon Lucie Robert, «c’est dans l’analyse de la ”mise en fiction ” que les stratégies d’écriture prennent le plus d’envergure17». Ce qui semble avoir contribué aux ventes du livre pourrait être lié au personnage féminin très actuel, par son mode de vie et par ses réflexions particulières sur l’amour.
Ce qui pourrait pousser la lectrice à acheter un roman de chick lit serait le «[…] caractère résolument novateur, le rattachant à un discours post-féministe18». L’autonomie de la femme, dans le genre de la chick lit, se perçoit à travers plusieurs éléments tels que le fait que l’héroïne possède sa propre carrière, son propre appartement et qu’elle choisit une liberté sexuelle par le célibat. Chloé décrit d’ailleurs ce choix de vie, celui qu’elle partage avec Juliette et Antoine: «Pas de relation stable, pas d’angoisses au sujet de nos vies amoureuses, pas de névroses ridicules de célibataires. Du plaisir, de l’abandon, de la luxure et de la gourmandise: une vie vécue au jour le jour, et comme si chaque journée était la dernière» (S, 16-17). Ancrée dans cet individualisme de notre époque, elle prône avant tout l’amitié: «[…] l’amour avait pour moi les visages d’Antoine et de Juliette riant dans la lumière diffuse d’un bar» (S, 318). Elle semble assez conforme à la femme postmoderne. Ainsi, en ce qui concerne l’inscription spéculaire du lectorat, la lectrice de ce type de livre qui est plutôt jeune peut facilement reconnaitre quelques aspects de sa vie dans le personnage de Chloé Cinq-Mars et même dans celui de Daphné, mère au foyer, puisque ce qui compose le postféminisme est la reconnaissance des choix personnels de chaque femme.
En ce qui concerne la perception du personnage quant à l’amour, Chloé croit que le concept du grand amour est obsolète. Peut-être cette désillusion face à l’amour serait en lien avec le discours hégémonique de la société postmoderne qui met de l’avant l’individualisme et la consommation? On retrouve plusieurs passages qui ridiculisent la quête insatiable de l’amour par des références aux conseils que l’on retrouve dans les magazines féminins, au personnage de Bridget Jones et à tous ces romans d’amour qui ont idéalisé la relation amoureuse. Au contraire de ce que Chloé prétend, elle désire trouver tout de même le grand amour et le récit ne porte, en fait, que sur cela. L’autodérision est d’ailleurs particulièrement présente dans le genre de la chick lit. Les héroïnes telles que Chloé Cinq-Mars sont conscientes des éléments contradictoires qui les définissent. Cette particularité est propre au genre puisque le protagoniste qui est désillusionné rêve, tout de même, à l’amour. Chloé se soumet donc au stéréotype en cherchant l’amour tout en conservant cet éveil face à la réalité: «Mais toi, par contre, t’as pas à conclure que je suis complètement aveugle quand je décide que j’ai envie d’être amoureuse. Crisse, c’est quand même pas l’affaire la plus excentrique sur terre, tout le monde veut tomber amoureux […] Presque tout le monde. La seule chose que tu peux me reprocher, c’est de pas être originale» (S, 133). Chloé est également consciente de la futilité de ses réflexions incessantes sur l’amour: «Ses problèmes [ceux de Daphné] étaient graves, et complexes – il y était question de vie, de morale et de lourdes responsabilités. Les miens étaient simples et légers, ils étaient faits de rêveries quotidiennes et de charmants désirs» (S, 180). On peut donc être en accord avec le fait que la chick lit est une «[…] riche source de réflexions sur l’évolution de l’imaginaire et des fantasmes d’une société, pour une époque donnée19». Dans ce roman appartenant au genre sentimental, le bonheur s’identifie à travers le couple. La fin du roman réalise ainsi le fantasme du personnage principal. La question de la réussite est d’ailleurs élaborée dans Ces livres que vous avez aimés: les best-sellers au Québec de 1970 à aujourd’hui: «Voilà donc ce que racontent les best-sellers: d’une manière complexe et profuse, mais fondée sur une tradition bien ancrée, une histoire de persévérance et de réussite dont le protagoniste, héros de la société libérale moderne, s’offre en exemple au lecteur de culture moyenne20». Comme il a été mentionné, le personnage de Chloé parvient à la réussite puisque, selon son amie Juliette, «le symbole ultime de réussite, c’est pas un char, c’est pas une belle maison avec une clôture blanche, c’est même pas une belle carrière ou un bel intellect, c’est l’amour. Si tu réussis pas en amour, t’es un paria» (S, 18). Pour ce qui est de la finale, le roman de Raphaële Germain se termine avec la formation du couple de Chloé et d’Antoine et non avec l’atteinte du mariage. La question de la relation stable reste en suspens étant donné qu’il n’y a pas de promesse de durée pour le couple, que tout cela peut demeurer encore dans le fantasme. Cette fin laisse place à l’avenir possible de Chloé et d’Antoine, mais également à la possibilité du contraire, car le bonheur, ici, est lié au présent: «Je me suis levée – Antoine a passé une main sur ma jambe et je me suis assise sur lui, les bras autour du cou et j’ai pensé en regardant son visage: c’est ici, et maintenant. Je suis arrivée» (S, 453). Le culte du présent est un élément qui définit bien l’époque postmoderne21. De plus, ce happy end reste tout même dans un certain réalisme puisqu’aujourd’hui le mariage n’est plus une preuve de la consolidation du couple. Bien que le refus du mariage puisse être lié à l’émancipation de la femme, à une certaine forme d’actualité, on peut se demander s’il y a réellement rébellion puisque, comme la longue tradition du roman sentimental, le personnage trouve, au final, l’amour véritable. En fait, on peut dire qu’il n’y a qu’une variation en ce qui concerne le type d’union.
Dans cette analyse, nous avons pu constater que le roman de Raphaële Germain, Soutien-gorge rose et veston noir, a pu connaitre le succès grâce à sa mise en forme et sa mise en fiction. L’inscription spéculaire du lectorat, le genre à succès du type Harlequin et le scénario-motif du best-seller ainsi que le caractère relativement actuel du genre de la chick lit ont pu faciliter la vente du roman. À partir de l’élaboration qui a été faite sur de la mise en fiction de l’œuvre, un élément pourrait alors être soulevé. Il serait intéressant de réfléchir sur cette représentation de la femme dans ce type de roman. Bien que Chloé soit consciente, tout au long du roman, qu’elle correspond aux femmes en train de «chercher l’amour comme une folle» (S, 39), de correspondre au stéréotype, elle ne renverse pas cette situation. On peut se questionner sur cette forme de domination et d’aliénation de la femme que peut suggérer ce type de roman et qui a été constater également dans les romans de type Harlequin22. En représentant un personnage dans lequel s’identifie le lectorat, le roman contribue peut-être à la perpétuation d’une représentation particulière de la femme. Ce livre est-il un simple produit de plaisir et de détente pour la lectrice ou conduit-il, chez elle, à une réflexion sur le discours dominant de la société?
1. OLIVIER, Sévérine, «La chick lit ou les mémoires d’une jeune femme ”dérangée”», Belphégor, Université Libre de Bruxelles, [En ligne], http://etc.dal.ca/belphegor/vol6_no2/articles/06_02_oliv_chic_fr.html (Page consultée le 25 novembre 2013)
2. GIRARD, Jean-Yves, «Des nouvelles de Raphaële», dans Châtelaine, [En ligne], http://fr.chatelaine.com/art-de-vivre/culture-art-de-vivre/des-nouvelles…(Page consultée le 2 décembre 2013)
3. TREMBLAY, Mylène, «La chick lit», dans Châtelaine, [En ligne], http://fr.chatelaine.com/art-de-vivre/la-chick-lit/ (Page consultée le 25 novembre 2013)
4. BÉDARD-CAZABON, Hélène et al., La corrida de l’amour: Le Roman Harlequin, sous la direction de Julia Bettinotti, Montréal, Université du Québec à Montréal, 1986, p. 14.
5. ROBERT, Lucie, «Une esthétique du centre: Les filles de Caleb d’Arlette Cousture», dans Les figures de l’écrit: relecture de romans québécois des Habits rouges aux filles de Caleb, sous la direction de Louise Milot. Québec, Nuit blanche, 1993, pp. 209-235.
6. Ibid., p. 211.
7. SAINT-JACQUES, Denis et al., Ces livres que vous avez aimés: les best-sellers au Québec de 1970 à aujourd’hui, Québec, Nuit blanche, 1997, p. 195.
8. ROBERT, Lucie, op. cit., p. 213.
9. GERMAIN, Raphaële, Soutien-gorge rose et veston noir, Québec, Les Éditions Libre Expression, 2004, p. 216. Dorénavant, l’abréviation S suivie du numéro de la page sera utilisée comme référence dans le texte.
10. ECO, Umberto, De Superman au Surhomme, Paris, Éditions Grasset & Fasquelle, 1993, p. 133.
11. ROBERT, Lucie, op. cit., p. 215.
12. BÉDARD-CAZABON, Hélène et al., op. cit., p. 39.
13. Ibid., p. 36.
14. Ibid., p. 69.
15. Ibid., p. 86.
16. SAINT-JACQUES, Denis et al.,op. cit., p. 228.
17. ROBERT, Lucie, op. cit., p. 225.
18. LUNEAU, Marie-Pier, «Georgia, Mia, India…clones de Bridget? Spécificités culturelles et stratégies éditoriales dans la ”chick lit” pour adolescentes au Québec», L’édition de la jeunesse francophone face à la mondialisation, sous la direction de Jean Foucault, Michel Manson et Luc Pinhas, 2010, p. 176.
19. LUNEAU, Marie-Pier, op. cit., p. 184.
20. SAINT-JACQUES, Denis et al.,op. cit., p. 253-254.
21. CHARLES, Sébastien, «De la postmodernité à l’hypermodernité», vol. 8, n°1, Automne2005-Hiver 2006, dans Argument, [En ligne], http://www.revueargument.ca/article/2005-10-01/332-de-la-postmodernite-a… (Page consultée le 10 décembre 2013)
22. BÉDARD-CAZABON, Hélène et al.,op. cit., p. 13.
GERMAIN, Raphaële, Soutien-gorge rose et veston noir, Québec, Les Éditions Libre Expression, 2004, 453p.
BÉDARD-CAZABON, Hélène et al., La corrida de l’amour: Le Roman Harlequin, sous la direction de Julia Bettinotti, Montréal, Université du Québec à Montréal, 1986, 110 p.
CHARLES, Sébastien, «De la postmodernité à l’hypermodernité», vol. 8, n°1, Automne 2005- Hiver 2006, dans Argument, [En ligne], http://www.revueargument.ca/article/2005-10-001/332-de-la-postmodernite-… (Page consultée le 10 décembre 2013)
ECO, Umberto, De Superman au Surhomme, Paris, Éditions Grasset & Fasquelle, 1993, 213 p.
GIRARD, Jean-Yves, «Des nouvelles de Raphaële», dans Châtelaine, [En ligne], http://fr.chatelaine.com/art-de-vivre/culture-art-de-vivre/des-nouvelles… (Page consultée le 2 décembre 2013)
LUNEAU, Marie-Pier, «Georgia, Mia, India…clones de Bridget? Spécificité culturelles et stratégies éditoriales dans la ”chick lit” pour adolescentes au Québec», L’édition de la jeunesse francophone face à la mondialisation, sous la direction de Jean Foucault, Michel Manson et Luc Pinhas, 2010, p. 175-185.
OLIVIER, Sévérine, «La chick lit ou les mémoires d’une jeune femme ”dérangée”», Belphégor, Université Libre de Bruxelles, [En ligne], http://etc.dal.ca/belphegor/vol6_no2/articles/06_02_oliv_chic_fr.html (Page consultée le 2 25 novembre 2013)
ROBERT, Lucie, «Une esthétique du centre: Les filles de Caleb d’Arlette Cousture», dans Les figures de l’écrit: relecture de romans québécois des Habits rouges aux filles de Caleb, sous la direction de Louise Milot. Québec, Nuit blanche, 1993, pp. 209-235.
SAINT-JACQUES, Denis et al., Ces livres que vous avez aimés: les best-sellers au Québec de 1970 à aujourd’hui, Québec, Nuit blanche, 1997, 346 p.
TREMBLAY, Mylène, «La chick lit», dans Châtelaine, [En ligne], http://fr.chatelaine.com/art-de-vivre/la-chick-lit/ (Page consultée le 25 novembre 2013)
Renaud-Venne, Kim (2014). « La chick lit québécoise, entre tradition et modernité ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/la-chick-lit-quebecoise-entre-tradition-et-modernite], consulté le 2024-12-11.