À une époque où les scandales politiques à caractère sexuel partagent la une des journaux avec les différents sex tapes et autres photos naturistes embarrassantes, il est difficile de concevoir que ce n’est que tout récemment que la littérature érotique a cessé d’être bannie des étalages publics. Alors que pendant des décennies, un livre comme Histoire d’O de Dominique Aury (ou de son nom de plume, Pauline Réage) était mis de côté pour sa nature constituant un «un outrage aux bonnes moeurs1», on peut désormais voir sur les tablettes de librairies des livres comme Putain de Nelly Arcan être qualifiés de simples romans québécois, malgré le fait qu’on y parle ouvertement de sexualité et de prostitution. Plusieurs facteurs peuvent avoir contribué à ce phénomène, mais l’un d’eux est probablement le changement de perception de la sexualité et de l’érotisme dans la société occidentale. Avec l’apparition de la sexologie et du discours médical sur la sexualité, elle arrête d’être taboue et on accepte (voire, on doit) désormais d’en parler ouvertement. Or, on ne saurait confirmer s’il s’agit d’une bonne chose à long terme. Dans le roman de Réage, publié à une époque où le roman érotique était pourtant considéré comme dépourvu de valeur artistique, le traitement de l’érotisme a des impacts considérablement plus positifs sur le personnage principal que ce que l’on retrouve dans Putain, où la narratrice est tellement entourée de sexe qu’elle se rend malade. Le rapport à l’érotisme des deux romans est fondamentalement opposé, car d’un côté il représente une aspiration spirituelle, alors que de l’autre il est dénaturé et cause une perte de soi, ce qui change dramatiquement la perception du monde des protagonistes.
Il peut sembler ironique que dans Les châteaux d’Éros, Anne-Marie Dardigna déplore le fait que «lorsqu’une fille, une femme, se mettaient à parler de [leur sexualité], les garçons, les hommes se pétrifiaient dans un silence médusé2», mais que d’un autre côté, lorsqu’il est question de masochisme, elle opte obstinément pour la thèse de la femme soumise aux désirs de l’homme. Il semblerait que jamais il n’est question que la femme puisse choisir le masochisme par intérêt, par plaisir. C’est pourtant ce que l’on retrouve dans Histoire d’O, bien qu’au départ O n’accepte de se rendre à Roissy que pour plaire à son amant René parce qu’elle est «entièrement vouée à quelque chose qui est en dehors [d’elle-même]3». Elle prend rapidement goût à cette soumission, et apprécie ses chaînes, «qui auraient dû la ligoter au fond d’elle-même, l’étouffer, l’étrangler, [et qui] tout au contraire, la délivraient4». Ainsi, un comportement qui pourrait, de l’extérieur, sembler destructeur et rabaissant prend des proportions totalement différentes dans le contexte d’O, car celle-ci désire ardemment être enchaînée et soumise, elle trouve un sens et une «jouissance mystique5» à cette expérience. C’est d’ailleurs cette acceptation presque immédiate de sa situation qui rend O si forte à travers l’histoire, car son goût pour la soumission, qui pour Dardigna serait une transformation en «monnaie vivante6», s’avère être l’élément qui lui permet de dépasser le pouvoir que René et Sir Stephen exerçaient sur elle. En effet, dans cette relation entre dominant et dominée, «O n’est qu’en apparence subordonnée7» grâce à son affection pour les sévices corporels. Cela s’explique par le fait que le sadique, pour éprouver son plein plaisir doit «dépasser le moment où elle prendra plaisir, pour obtenir des larmes8» ce qui pousse à croire que le masochiste «n’occupe pas, malgré les apparences, le rôle subalterne dans la relation qu’il entretient avec le sadique9» en ce sens où le sadique n’est que l’instrument du plaisir du masochiste, et que ce dernier (ou cette dernière dans notre cas) porte un masque afin de jouer «une évidente comédie9». O, qui prend du plaisir à la soumission qu’elle vit, ne peut donc être réellement rabaissée face à René et Sir Stephen, car les sévices qu’elle vit lui permettent d’accéder à un plaisir corporel et spirituel, parce que sa comédie lui permet d’être désirée par les hommes tout en jouissant de la situation.
Le masochisme n’est toutefois bénéfique pour la perception de soi que lorsque la personne qui revêt ce rôle y prend plaisir. C’est pourquoi dans un roman comme Putain, la sexualité violente est tout sauf émancipatrice pour la narratrice et concorde davantage avec l’idée décrite par Dardigna; c’est-à-dire qu’elle deviendrait à la fois «l’objet du sacrifice et l’objet du désir10» dans l’imaginaire de l’homme. Les femmes, comme le souligne Georges Bataille, «tentent d’obtenir, en suscitant le désir, la conjonction à laquelle les hommes parviennent en les poursuivant11», signe qu’elles sont souvent condamnées à être «des objets au désir agressif des hommes12». C’est exactement la situation que décrit la narratrice d’Arcan, car celle-ci est tellement dégoûtée par les choses que lui font vivre ses clients que chaque forme d’attouchement devient une violence inacceptable pour elle. Même lorsque ses clients s’acharnent à la traiter comme s’ils voulaient réellement qu’elle éprouve du plaisir, tout ce qu’elle en pense c’est qu’ «ils veulent aussi [la] faire jouir à tout prix, et pour [son] seul plaisir, ils font courir leur langue sur [elle] comme si [elle était] toute entière fente, comme si c’était normal de faire ça à une femme qu’on voit pour la première fois13», alors que tout ce qu’ils veulent c’est se faire croire qu’ils sont de bons amants, et non des clients. Cela met l’accent sur la violence qu’elle vit sans arrêt, sur son incapacité à éprouver du plaisir sous quelque forme que ce soit. Sa sexualité devient synonyme d’une violence perpétuelle, d’une soumission causée par la recherche de la beauté et du désir qui l’enferment dans un cercle qui se déploie à l’infini et qui l’empêche de vivre, la faisant fantasmer sur une mort inévitable, qui sera «comme on meurt au théâtre, dans le fracas des tollés14».
La violence dans les rapports sexuels peut prendre plusieurs formes. Dans Histoire d’O, elle devient un jeu masochiste qui permet à O de surpasser ses supposés dominants en profitant d’eux pour vivre pleinement sa quête mystique d’affection et d’acceptation de soi. Or, dans Putain, chaque élément en lien avec le sexe est bien plus dévastateur sur l’esprit de la narratrice que n’importe quel fouet ne peut l’être sur le corps d’O. Ce phénomène est causé par plusieurs aspects, mais le principal ennemi de l’érotisme du roman demeure le commerce du sexe auquel s’adonne la narratrice, car elle ne peut s’adonner à l’érotisme de son plein gré, parce que lorsqu’on est forcé à faire quelque chose, le plaisir semble s’évaporer.
Alors qu’O prend plaisir à sa situation même si elle y est en quelque sorte contrainte, la narratrice de Putain peut sembler contradictoire dans son argumentation sous plusieurs points: comment expliquer le fait qu’elle ait le sexe dans un tel dégoût, mais qu’elle poursuivre tout de même son métier d’escorte «car [elle] ne [fait] pas le trottoir, enfin pas encore15»? Elle se retrouve en fait dans le cas que décrit Dardigna lorsqu’elle parle de la prostitution comme du but de «faire du corps féminin, à la lettre, un objet évaluable et interchangeable, circulant entre les hommes au même titre qu’une monnaie16». C’est exactement cette situation que vit la narratrice, et c’est pourquoi elle est tellement choquée (et avec raison) lorsque ses clients lui «confient d’un air triste qu’ils ne voudraient pas que leur fille fasse un tel métier, qu’au grand jamais ils ne voudraient qu’elle soit putain, parce qu’il n’y a pas de quoi être fier17». Si elle reste, c’est pour l’argent. Au sens bataillen du terme, cela fait d’elle une «prostituée de bas étage18» étant donné qu’elle pourrait rechercher de ce don de soi un résultat digne d’un «échange cérémoniel19», mais comme elle a désespérément besoin de l’argent que ses clients lui offrent, elle s’abaisse à rester dans sa situation.
Bien que l’argent lui permette de «[s]’occuper d’[elle] comme [elle] l’entend, à chaque instant, faire mousser [ses] cheveux à l’infini […] pour entretenir [sa] jeunesse20», elle a surtout besoin d’autre chose que lui procure ce métier et que mentionne Dardigna, une valeur. Plus la narratrice «circule entre les hommes, plus elle se trouve valorisée: le travail masculin produit de la valeur16», bref, la seule façon d’obtenir une reconnaissance auprès de l’autre sexe, c’est en subissant des attouchements répétés pour lui donner de l’expérience, de l’appréciation d’autrui. O est également échangée entre divers hommes, mais cela assouvit sa tendance à la facilité que Sir Stephen a «à l’instant décelée21», et cet échange dont elle profite lui permet de prendre de la valeur, comme le disait Dardigna, dans les yeux de René, tout en restant «heureuse que René la fît fouetter et la prostituât22». Or, O est prostituée, certes, mais ne reçoit aucune compensation de ses actes, outre la maigre attention qu’elle obtient de son amant. C’est peut-être ce qui peut expliquer le fait qu’elle ne se sente pas aussi avilie par son statut que l’est la narratrice de Putain, parce que, comme nous le mentionnons plus tôt, elle ne se trouverait pas dans la même forme de prostitution que la narratrice d’Arcan, mais plutôt dans une autre forme de prostitution que décrivait Bataille, celle de la «prostitution religieuse23».
Dans des situations comme celles que l’on observe dans les deux romans, il ne faudrait pas oublier de mentionner le rapport prononcé à la ritualité. Nous avons précédemment mentionné la notion de prostitution religieuse apportée par Georges Bataille, mais celui-ci parle davantage de la transgression que de l’importance de la ritualité dans la pratique de l’érotisme. La ritualité, dans un contexte religieux, offre une sorte de mode d’emploi pour comprendre le monde, en plus de recommandations. L’anthropologue Mary Douglas parle de ces dernières en insistant sur le fait que les «prescriptions rituelles sont […] souvent accompagnées de croyances en des dangers précis qu’encourent ceux qui n’y souscrivent pas24»; bref qu’il faut impérativement obéir aux prescriptions rituelles si l’on ne veut encourir la menace de châtiment ou de souillure. La ritualité offre donc deux options: soit elle est positive lorsque l’on l’applique et donne un sens, soit elle est destructrice pour ceux qui s’en éloignent.
Dans Histoire d’O, la jeune O se prostitue de manière fréquente, mais comme elle trouve dans cet acte une preuve d’amour pour René, le rituel est pour elle positif. De plus, le fait qu’elle s’adonne si facilement et docilement à toutes les consignes qui lui sont données la rapproche toujours davantage de ce rôle de prostituée religieuse que nous avons mentionné plus tôt: celle-ci est totalement dévouée à ceux qu’elle considère comme des dieux et dont elle voudrait bien recevoir des ordres, car «le plus difficile […] n’était pas d’accepter, […] le plus difficile était simplement de parler25». O est incapable d’agir pour elle-même, d’avoir son opinion propre sur quelque sujet que ce soit, c’est pourquoi la situation d’esclave sexuelle lui plaît autant: elle sent qu’elle fait partie que quelque chose de plus grand qu’elle-même, et cela donne un sens à son existence comme elle n’en avait jamais eu préalablement. O se comporte donc davantage comme une religieuse que comme une prostituée, car les rites (bien que sexuels) auxquels elle s’adonne ne sont pas perçus par elle comme une transgression, mais comme une obligation provenant de loi divine. On voit toute son affection pour son travail lorsqu’elle admet finalement les sentiments que cela lui fait ressentir, c’est-à-dire que «c’était pourtant de dignité qu’il s’agissait. Elle en était éclairée comme par le dedans, et l’on voyait en sa démarche le calme, sur son visage la sérénité […]26». La prostitution rituelle a sur elle le même impacte que la parole divine sur les martyres et les religieuses, et nous n’éprouvons aucune difficulté à imaginer qu’O est aussi satisfaite que l’était Sainte-Thérèse lors de son extase, car elle admet même vouloir «qu’il prît plaisir à l’outrager, comme les croyants remercient Dieu de les abaisser27». De plus, elle cherche à propager ce métier autour d’elle, ce qui n’est pas sans rappeler le travail d’évangélisation chrétien. En effet, O convainc d’abord Jacqueline, puis la petite Nathalie, qui, confrontée à la vérité sur O, «était tombée amoureuse28» d’elle, rappelant le repentir et la conversion possible. Nathalie n’éprouve pas de la tendresse ni de l’admiration pour O, mais bien de l’amour, exactement l’impression que le Christ laissait sur ses fidèles. La ritualité des rapports sexuels qu’O a avec ses «clients» la propulse vers un état qui la sort de celle qu’elle était avant. Elle découvre la source d’une vérité plus grande qu’elle et un mode de vie qui lui plaît parfaitement, et elle se plie à toutes les demandes que celui-ci impose dans une docilité qui tient davantage de la dévotion religieuse que de la prostituée.
La narratrice d’Arcan se prostitue également de façon régulière, mais comme elle ne sait «pas aimer d’un amour vrai29», elle ne peut jamais prétendre aux mêmes aspirations qui arrivent à O, car elle ne connaît que la mauvaise ritualité, celle du rite dépourvu de sens plus grand, qui se désagrège en habitude et en banalité. Cette habitude ne serait pas si grave si elle n’avait pas pour effet de la pousser à «abandonner son identité de sujet et signifier par la même occasion son désir d’être objet30» comme nous l’avons vu précédemment. De plus, comme elle a reçu une éducation religieuse, la profession à laquelle elle s’adonne trahit un certain penchant pour la transgression mal placée, même qu’elle ajoute qu’il «faut savoir oublier Dieu31» pour faire son métier. Les aspirations divines sont totalement mises de côté par l’attitude de la narratrice, car elle sait pertinemment que si elle continue de faire ce métier qu’elle déteste pourtant, ce n’est vraiment pas pour accéder à une forme plus mystique d’elle-même. Elle recherche sa propre destruction en toute connaissance de cause, parce qu’elle rejette l’idée rituelle qu’applique O pour déplorer le fait qu’elle soit pourvue d’«un sexe pour s’en servir de cette façon, un sexe qui se paye d’une éternité à brûler vif31» au lieu de l’utiliser pour accéder à mieux comme le fait l’héroïne de Réage. Alors que le rituel profite à O, il dénature encore davantage la narratrice de Putain en transformant ce qui pourrait être une quête d’absolu en un vulgaire travail à la chaîne.
Bien que le rapport entretenu avec la sexualité diffère fondamentalement dans les deux récits, et que le résultat ultime est positif d’un côté et négatif de l’autre, un aspect demeure commun aux deux textes: la sexualité et l’érotisme causent un éveil au monde chez les deux personnages principaux. Une fois que cet éveil a eu lieu, il n’en tient qu’aux personnages pour le tolérer ou vouloir le changer en fonction des valeurs que la sexualité aura fait naître dans l’esprit des deux femmes. Ainsi, le personnage d’O aspire à «l’expiation de sa facilité32» et bien qu’elle le fasse dans «un monde d’hommes qui se servent sexuellement d’elle32», c’est davantage le résultat qui importe que le moyen qu’O choisit pour arriver à ses fins, par l’abaissement manifeste, elle s’élève à une phase d’elle-même qui la surpasse. La narratrice de Putain, elle, développe une haine profonde non seulement pour ses clients, mais elle explique aussi que si elle a «en horreur les foules, le grouillement humain et le vacarme des voix dans les amphithéâtres, […] c’est peut-être parce qu’on [lui] a trop souvent répété qu’[elle n’était] d’une poussière dans l’immensité de l’univers33». Elle est consciente de son existence, mais c’est cette consciente qui enlève tout le sens à sa vie: elle est trop petite, trop peu importante pour avoir une valeur réelle, et si elle n’a pas de valeur, elle ne doit pas exister, et c’est pourquoi elle déteste tant la sexualité et l’érotisme: ils ne remplissent pas leur fonction adéquatement.
Les deux protagonistes ont également en commun leur capacité à se tenir sans cesse à l’extérieur des sentiers battus. Ceux qui voient en O un simple outil du plaisir masculin se méprennent, car elle est davantage un paroxysme d’une femme qui va au bout de ce qu’elle désire qu’un objet sans but autre que de n’être qu’un orifice pour le plaisir des hommes. La narratrice de Nelly Arcan, elle, vit le conformisme d’une autre façon. Alors que l’on sent qu’elle s’oppose aux valeurs qui ont façonné son éducation, elle se plonge dans un univers auquel elle admet ne pas être une totale étrangère. Toutefois, cette expérience traumatisante et déshumanisante lui permet de comprendre ce à quoi elle aspire réellement, c’est-à-dire la mort. Elle proclame son refus d’exister en disant: «Je ne laisserai personne m’empêcher de souhaiter la mort parce que c’est tout ce que j’ai, enfin tout ce que je veux, […] sans le compromis qui ressemble trop à ma mère, une larve entre le sommeil et l’attente de prendre forme34». Refuser de vivre alors que c’est ce que l’on attend de tout être humain, c’est à la fois refuser d’essayer d’être ce qu’elle n’est pas, mais aussi de s’opposer à l’absence de sens que l’on voudrait bien lui imposer. Par la mort, elle recherche le sens que de son vivant elle sait qu’elle ne pourra jamais trouver.
Même si les féministes ont longtemps été les premières à se plaindre de la littérature érotique, souvent confondue avec la pornographie, qui dénaturait le corps des femmes pour le simple plaisir des hommes en faisant une «représentation misogyne de la femme-objet35», un roman comme Histoire d’O prouve bien que tout traitement de l’érotisme, même s’il représente une femme en apparence soumise, n’est pas pour autant antiféministe. En effet, dépendamment des idées et des aspirations spirituelles de la femme concernée, la violence et la soumission peuvent avoir un impact bénéfique sur la perception du monde et être même le but de la vie sexuelle en étant le seul élément donnant du sens à l’existence. Évidemment, il ne faut pas conclure trop hâtivement qu’un érotisme plus violent est nécessairement profitable à la personne qui le pratique, car ce que l’on observe dans Putain est dramatiquement opposé à la vie d’O. La narratrice du roman perd toute notion d’érotisme, qui se transforme en banale sexualité par sa quasi-robotisation due à la prostitution, ce qui la plonge dans une horreur constante et tue toute aspiration à mieux. L’érotisme peut donc être à la fois source de plaisir, tout en restant intimement lié à la mort, car si certaines apprécient la soumission et en dépendent pour être réellement libres, d’autres n’y trouveront que la mort de l’esprit et la dépossession.
1. Alexandra DESTAIS, The story of O, [En ligne] http://alexandra-destais.fr/pdf/Version%20fran%C3%A7aise%20article%20encyclopedie.pdf (page consultée le 5 décembre 2012)
2. Anne-Marie DARDIGNA, Les châteaux d’Éros ou l’infortune du sexe des femmes, Paris, François Maspero, 1980, p. 15
3. Pauline RÉAGE, Histoire d’O, s.l., Le livre de poche, s.d., p. 38
4. Ibid., p.58-59
5. Alexandra DESTAIS, op cit.
6. Anne-Marie DARDIGNA, op cit., p. 87
7. Julie BLANCHETTE, De Pauline Réage à Anne Rice, Berlin, Éditions universitaires européennes, 2011, p. 24
8. Pauline RÉAGE, op cit., p. 31
9. a. b. Julie BLANCHETTE, op cit., p. 24
10. Anne-Marie DARDIGNA, op cit., p. 84
11. Georges BATAILLE, L’érotisme, s.l., Les éditions de Minuit, 2011 [1957], p. 139 (coll. Reprise)
12. Georges BATAILLE, op cit., p. 139
13. Nelly ARCAN, Putain, s.l., Éditions du Seuil, 2001, p. 49 (coll. Points)
14. Nelly ARCAN, op cit., p. 87
15. Nelly ARCAN, op cit., p. 31
16. a. b. Anne-Marie DARDIGNA, op cit., p. 88
17. Nelly ARCAN, op cit., p. 108
18. Georges BATAILLE, op cit., p. 146
19. Georges BATAILLE, op cit., p. 144
20. Nelly ARCAN, op cit., p. 51
21. Pauline RÉAGE, op cit., p. 109
22. Ibid. op cit.
23. Georges BATAILLE, op cit., p.140
24. Mary DOUGLAS, “De la souillure” in Recueil de textes du cours REL2307-40, Montréal, UQAM, automne 2012
25. Pauline RÉAGE, op cit., p. 89
26. Pauline RÉAGE, op cit., p. 64
27. Pauline RÉAGE, op cit., p. 99
28. Pauline RÉAGE, op cit., p. 181
29. Nelly ARCAN, op cit., p. 39
30. Judith PATENAUDE, Le modelage du corps et de l’esprit féminins dans Histoire d’Omaya de Nancy Huston: une critique des représentations de genres, Montréal, Cahiers de l’IREF, 2007, p. 15
31. a. b. Nelly ARCAN, op cit., p. 70
32. a. b. Julie BLANCHETTE, op cit., p. 62
33. Nelly ARCAN, op cit., p. 68
34. Nelly ARCAN, op cit., p. 55
35. Julie BLANCHETTE, op cit., p. 14
ARCAN, Nelly. Putain, s.l., Éditions du Seuil, 2001, coll. Points, 187 p.
BATAILLE, Georges. L’érotisme, s.l., Les éditions de Minuit, 2011 [1957], coll. Reprise, 284 p.
BLANCHETTE, Julie. De Pauline Réage à Anne Rice, Berlin, Éditions universitaires européennes, 2011, 93 p.
DARDIGNA, Anne-Marie. Les châteaux d’Éros ou l’infortune du sexe des femmes, Paris, François Maspero, 1980, 331 p.
PATENAUDE, Judith, Le modelage du corps et de l’esprit féminins dans Histoire d’Omaya de Nancy Huston: une critique des représentations de genres, Montréal, Cahiers de l’IREF, 138 p. 2007
RÉAGE, Pauline. Histoire d’O, s.l., Le livre de poche, s.d., 283 p.
DOUGLAS, Mary. “De la souillure” in Recueil de textes du cours REL2307-40, Montréal, UQAM, automne 2012
DESTAIS, Alexandra. The story of O, [En ligne] http://alexandra-destais.fr/pdf/Version%20fran%C3%A7aise%20article%20encyclopedie.pdf (page consultée le 5 décembre 2012)
Horth, Sophie (2013). « EROS/M, liberté ou enfer? ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/eros-m-liberte-ou-enfer], consulté le 2024-12-26.