La mort règne indiscutée sur le cinématographe, qui nous la donne sans cesse à voir tout en la déjouant, la jouant et se jouant d’elle. Soumise à des codes bien précis, la mort jouée sur pellicule est en fait l’exorcisme de la mort réelle. Or qu’arrive-t-il quand, emportés par la fascination spectrale du nouveau dispositif, le désir de mort et la pulsion scopique fantasment un au-delà de la représentation? Des films d’exécutions des premiers temps au film qui cristallisa la légende urbaine des snuff movies (Snuff, 1976), voici la progression d’un fantasme qui est devenu une véritable obsession collective.
Vous pouvez désormais (sans crainte pour votre intégrité physique) vous procurer l’essai de Antonio Domínguez Leiva et Simon Laperrière sur le site des Éditions du Murmure.