Lieu de claustration hiérarchique, pédagogique et homosociale, le pensionnat est voué inévitablement à hanter l’imaginaire érotique et, inversement, à en être imprégné. Mais, espace de l’extrême jeunesse et de l’éveil à la vie, il est aussi voué par un oxymore baroque des plus classiques à la mort.
Cette riche bivalence explique le rôle crucial que ce lieu de délices et supplices exerce depuis l’âge d’or du libertinage jusqu’à notre époque. Entrez donc dans ce lieu maudit (et pour d’aucuns béni!) et vous découvrirez que, de la pédagogie érotique des verges à Harry Potter, la route est longue et pavée de moult horreurs.
Est paru en décembre 2014 aux éditions Le Murmure un nouvel essai d’Antonio Dominguez Leiva intitulé Pensionnats sadiques. Vous pouvez vous procurer l’ouvrage sur le site du Murmure.