L’éjaculation fut jadis frappée d’un interdit biblique. Aujourd’hui, elle est exposée partout, en littérature comme dans le cinéma pornographique. Dans son plus récent essai, L’esthétique de l’éjaculation, Antonio Dominguez Leiva formule la thèse selon laquelle la semence masculine fut un tabou central dans la construction de la sexualité occidentale et elle se trouve aujourd’hui au centre d’un fétichisme économique dans l’industrie de la pornographie.
Dans un essai publié aux éditions le Murmure, Esthétique de l’éjaculation, l’auteur et professeur Antonio Dominguez Leiva s’interroge sur ce phénomène qui fut longtemps le tabou central dans la construction de la sexualité occidentale avant de jaillir de plus belle dans la littérature érotique comme référent absolu de la jouissance. Il analyse ainsi la construction d’une poétique qui aboutit à une véritable «foutromanie» dont héritera le porno cinématographique, entièrement articulé autour de l’éjaculation masculine, le cumshot étant aussi, significativement, money shot…
Retrouvez le compte-rendu de l’ouvrage sur Libération et un long entretien de l’auteur pour le blog-phare Le Tag Parfait.
Vous pouvez par ailleurs écouter l’auteur présenter l’oeuvre sur les ondes de 98.5fm et de Radio X.
Enfin pour ceux et celles qui souhaiteraient se procurer l’ouvrage, il est notamment sur le site du Murmure ou Amazon.fr.