«L’amour est un tour de force de l’intelligence qu’il faut perpétuellement réinventer.»1
Le roman Histoire d’O de Pauline Réage, publié en 1954, suscite, 21 ans plus tard, soit suite au succès populaire du roman Emmanuelle, une polémique sur le contenu du roman pour cette appropriation au féminin d’un érotisme bataillien de «[…] l’approbation de la vie jusque dans la mort2» en opposition au rayonnement et à l’émancipation de la sexualité d’Emmanuelle. L’héroïne, O, se soumet à des rites sadomasochistes et s’y complait, car Histoire d’O est en fait une lettre d’amour destinée à celui que Réage aime et celui qu’elle cherche à séduire. Le texte est d’abord écrit dans de petits cahiers, puis lu à voix haute dans une voiture à chacun de leurs rendez-vous. Le roman comporte une valeur littéraire sûre; «[plus] qu’un roman érotique à forte thématique sadomasochiste, L’Histoire d’O est un roman mystique qui renoue avec la vitalité d’un mythe originel: celui de l’amour-passion où la passion est ʺenduraʺ, c’est-à-dire souffrance et débouche inexorablement sur la mort3». Cette mise à mort de son individualité transcende la perte de soi pour arriver à un absolu de subversion et de transgression et donc, selon Bataille, à un véritable érotisme. Cet érotisme paradoxal de possession et de dépossession, de soumission et d’abandon du soi pour espérer atteindre une identité par le regard de l’altérité, présente un univers sadien au féminin de maîtres, d’esclaves, de châteaux aux sombres cachots, de chaînes et de cravaches. Réage en fait l’appropriation, et de fait, le geste même de l’écriture devient une transgression au tabou de la normalité sexuelle féminine.
Guido Crepax est un bédéiste italien reconnu pour son personnage érotique de Valentina qui joue sur les codes du voyeurisme par la suggestion de tableaux érotiques plutôt que par la monstration pure de scène crue. Cette recherche de la mise en scène de l’érotisme, le pousse à mettre en images des classiques littéraires de l’érotisme dont entre autres, Histoire d’O en 1975, soit dix ans après la création de son personnage de Valentina. Il sera question ici de ce spectacle que crée Crepax par le genre de la bande dessinée de l’apologie sadomasochiste qu’a fait Réage de l’amour.
Crepax met en scène le corps dominé d’O, cette dialectique du maître et de l’esclave qui pousse O à aimer toujours plus. Dans les deux œuvres, l’amour devient une force de subversion qui est censurée par la normalité sexuelle imposée par une société, mais qui, également, permet de s’en affranchir par une liberté dans l’écriture féminine et dans l’adaptation. Finalement, la posture du lecteur est modifiée par la façon dont il reçoit le texte, que ce soit à l’écrit ou par le genre de la bande dessinée.
Examinons d’abord la dialectique d’Hegel du maître et de l’esclave4. Hegel pose que toute conscience n’est pas pure puisqu’elle est immergée dans la réalité; l’individu la saisit dans sa subjectivité sensible, le «pour-moi» qu’il confronte au réel objectif, «l’en-soi». La conscience de soi s’effectue par l’action et non l’introspection. L’individu porte en lui le désir d’être reconnu par un autre, et comme l’homme est un être social, toute relation sociale est affrontement des désirs, et ce parfois jusqu’à la mort. Chacun cherche à asservir l’autre pour être reconnu par lui, mais le maître sera celui qui préfère la mort à l’éventualité de ne pas être reconnu alors que l’autre, l’esclave, se soumet, car il ressent de la peur et devra donc travailler pour le premier. Cette lutte des consciences aboutit donc au rapport du maître et de l’esclave. Pour arriver à une conscience de soi, il faut tant pour le maître que pour l’esclave passer par autrui. Le premier ne l’est pleinement que «lorsque l’autre l’a reconnu alors que [l’esclave] a éprouvé la disparition possible, la fragilité de son existence et a donc pris conscience aussi de lui-même5».
La subversion d’Histoire d’O réside principalement dans le fait que cette position d’esclave et cet état de soumission total sont pleinement assumés, alors que la société moderne qui impose des normes dans tous types de relation à l’altérité prétend avoir éliminé les injustices liées au genre. Ou, du moins, elle prétend que l’univers érotique d’une femme ne peut aspirer à tant de violence et à un tel détournement de son identité.
Le double pouvoir d’enchantement et de dérangement de L’Histoire d’O provient d’une dimension mythique sur laquelle la réalité prosaïque n’a pas de prise, de la séduction d’une héroïne qui choisit de s’affirmer dans le non-être plutôt que d’asseoir une individualité, de la combinaison insolite de faits hors-normes et de l’audace tranquille d’une narration qui les prend en charge sans les juger.6
En fait, Réage sait que «[…] le sexuel se retrouve partout et dans tout, et jusque dans la mort même7». La lecture d’un texte comme O choque, et même remet en cause une certaine vision du féminisme en réduisant la femme à sa seule sexualité. Pourtant, cette sexualité implique «[cet] avènement capital, dans l’érotisme, [qui] est la mise à nu jusqu’à l’âme8». Réage porte un érotisme douloureux, qui est en fait la quête d’O d’être reconnue par celui qu’elle aime. Cette quête ne peut être accomplie par O sans l’acte sexuel qui la soumet; il s’agit de l’action dont Hegel traite dans sa dialectique du maître et de l’esclave qui permet au sujet de prendre conscience de soi: «O sentait que sa bouche était belle, puisque son amant daignait s’y enfoncer, puisqu’il daignait en donner les caresses en spectacle, puisqu’il daignait enfin s’y répandre.9» Recherche mystique d’O qui s’effectue par la quête d’un érotisme de l’abandon et de l’abnégation de soi. Si O accepte de souffrir, de se donner à n’importe qui, d’obéir aux ordres des hommes qui vont à chaque fois réaffirmer leur statut de maître, d’imposants supérieurs à qui elle doit soumission, c’est pour arriver à l’extase amoureuse où le soi est reconnu par l’Autre. Mais cette prostitution du corps et de l’âme d’O aurait tout aussi bien pu être n’importe quel autre acte de soumission, «[car] la prostitution n’est là qu’à titre de symbole. Se prostituer ou autre chose, peu importe: ce que Réage s’est découverte capable de faire, c’est tout, du moment que l’amour la portait10». Cette violence de l’amour, ce parallèle entre l’orgasme sexuel et l’atteinte de l’extase par la souffrance est également illustré par Crepax dans son appropriation d’Histoire d’O au chapitre ajouté «Rapport confidentiel», où Sir Stephens affirme que le visage d’une femme qui jouit est le même que lorsqu’elle est fouettée et où il en fait la démonstration11.
Ainsi, l’amour-passion porte une dimension intrinsèque de la mortalité dans la jouissance, de la perte de soi dans l’atteinte d’une conscience de soi par l’altérité qui pose son regard sur le corps sanglé, battu, fouetté, caressé, profané et souillé d’O qui accepte et même jouit par ces traitements, car «[…] le corps participe [de cette manière] pleinement à la montée du poème12».
La perversion dans l’amour qu’éprouve l’héroïne de Réage constitue la principale subversion du récit. Ce corps est dépossédé du personnage d’O car «[il] s’offre, dans la perception qu’en a le sujet, comme forme érotique, [puisqu’]il est la chose érotique même-[…]13». La figure féminine chez Réage est paradoxale; elle atteint la liberté par la soumission; elle devient érotique par son statut de femme-objet; c’est ainsi qu’elle existe et qu’elle a conscience de son existence. Dès son entrée dans cette communauté en marge du monde réel qu’est le château de Roissy, l’auteure ne permet pas à son personnage d’avoir une voix qui répond à celle de son amant René qui lui dicte ce qu’elle doit faire.
Écoute, dit-il. Maintenant, tu es prête. Je te laisse. Tu vas descendre et sonner à la porte. Tu suivras qui t’ouvriras, tu feras ce qu’on t’ordonnera. Si tu n’entrais pas tout de suite, on viendrait te chercher, si tu n’obéissais pas tout de suite, on te ferait obéir. Ton sac? Non, tu n’as plus besoin de ton sac. Tu es seulement la fille que je fournis. Si, si, je serai là. Va14.
Le lecteur doit déduire par les réponses de René les questions qu’O posent. Et il perçoit également le ton impératif des demandes de René, qui sont sans appel. O choisit d’être soumise et d’être souillée;«[la] poésie veut quelque chose de sauvage, il lui faut trouver, toucher et expérimenter la vérité primordiale et secrète du corps pour l’amener à la transcendance15». Ce corps est la clé de la dépendance et de la soumission d’O aux hommes qui la possèdent. Sans corps, O n’existe pas et ne peut parvenir à une conscience de soi. Car, «[…] non moins mystérieux [est] le corps propre, perception interne, forme organique du moi, de la conscience et de l’identité du sujet, mais aussi mise à masse de l’inconscient et assise d’une intériorité vécue dans une sourde et irréductible présence16». D’ailleurs, le nom même d’O rappelle la fonction qu’elle occupe dans le récit: «O: nom-dessin représentant la rondeur, l’ouverture, le trou. Histoire d’une femme réduite à son seul sexe ou plutôt à tous ses orifices tel que l’édictent les sybarites de Roissy. Et la lettre d’obombrer le nombre. Le rien… Un néant où sombrer17». Le personnage d’O, que construit Pauline Réage, se réduit à mesure qu’elle accepte de s’enfoncer plus en avant dans son rôle d’esclave sexuelle jusqu’à devenir une simple putain dans Retour à Roissy où cette suite, écrite plus tard, constitue une dégradation parfois un peu absurde qui clôt le récit. D’ailleurs, l’érotisme sombre et subversif de la première partie comme «l’histoire d’un amour heureux18» laisse place à «l’expression de l’amour déçu19».
Cette liberté de Réage dans son écriture se révèle être la posture adoptée par Crepax puisqu’il effectue non pas une simple mise en image du récit, mais plutôt une adaptation du texte en bande dessinée. Dans celle-ci, O perd, à mesure que Crepax s’approprie complètement le récit jusqu’à inventer des chapitres et rajouter des éléments, son statut d’esclave et devient une femme puissante, qui arrive à vendre ses services pour mettre à sa main des hommes de pouvoir. D’ailleurs, cette tangente qu’emprunte Crepax est perceptible dès la fin du chapitre «Anne-Marie et les anneaux» où l’on voit sur O, enchaînée et écartée, puis dans la case en dessous, l’image renversée de son visage, souriante et triomphante alors qu’elle va être punie par Sir Stephens et probablement prise par lui et par un autre homme20. Le lecteur ne peut qu’être interpellé par cet air de défi et même d’arrogance que Crepax donne à O. Même, elle semble s’amuser aux dépens du lecteur, elle lui réplique qu’elle est insaisissable et que sa sexualité ne peut être résumée à une perversion face à la normalité, mais qu’elle correspond plutôt à un univers inquiétant et jouissif qu’il faut tenter de découvrir à demi-mot.
La lecture d’un texte érotique place déjà le lecteur en tant que voyeur. Il s’immisce dans l’intimité d’un personnage: «[…] la lecture pornographique est par nature soumise à un interdit, elle fait entrer son lecteur dans des histoires qui suspendent cet interdit21». On pourrait également se demander en quoi la bande dessinée érotique implique dans la réception qu’en fait le lecteur puisqu’il est, en plus d’un voyeur, un spectateur dans le sens où il ne fait pas seulement qu’imaginer les scènes érotiques, mais il les voit: «[…], la dimension narrative peut être plus ou moins prégnante, mais la recherche de la signification n’exclut jamais totalement la contemplation22». Cependant, bien que l’image de la bande dessinée soit, disons, plus concrète, elle est tout de même suggestive puisque le bédéiste crée un monde, plus ou moins réel, où la créativité modifie la présentation; c’est ce qui en fait un art. Le visible est emprunté pour créer, selon l’appellation de Barthes, un «effet de réel». Par exemple, Crepax s’inspire de Louise Brooks pour créer Valentina, et même, on pourrait remarquer qu’elle présente des ressemblances avec le personnage d’O, tel qu’il lui donne forme.
La contemplation du spectateur/lecteur de bande dessinée est peut-être limitée par rapport à la littérature érotique puisque «[…] l’imagination du lecteur peut concevoir des agencements de corps qui seraient impossibles dans la réalité, […]. La fiction écrite, en revanche, n’entrave pas la toute-puissance du fantasme23». Crepax va jouer avec cette limite de l’impossibilité de la représentativité par un style de dessin particulier; tout en courbes et à l’encre de Chine. Il entreprend de rendre cette poésie sauvage des corps par le traitement de l’image qu’il effectue. Il déstabilise le lecteur qui essaie de dominer par le regard le personnage érotique de la bande dessinée. Alors que son personnage Valentina s’approprie l’homme, O se livre presque entièrement au regard du lecteur. Ou peut-être semble-t-elle se livrer à nous, car la finale de l’œuvre laisse place à une interrogation de la part du lecteur. Et si, en fait, après nous avoir tant montré, O ne nous aurait rien dit, rien donné mis à part sa chair? Est-ce que O possède un mystère, quelque chose qui a échappé au lecteur? Cette finale, où O lance un regard moqueur au lecteur, une pièce d’échec (la Reine évidemment) qu’elle mordille avant de s’éloigner, case par case, nous tournant le dos24, semble nous indiquer qu’un mystère entoure cette femme et que sa féminité s’avère plus complexe qu’elle ne peut paraître. Ou encore un autre exemple de ce détournement de l’action que Crepax effectue, soit quand O se fait poser les anneaux sur les lèvres de son sexe et marquer au fer les initiales de Sir Stephen. Son expression nous est dérobée et le lecteur assiste à une suite de gros plans de corps morcelés25; «[le] corps comme forme globale forte et fine cède face au corps morcelé, marqueterie ou patchwork d’organes26».
Entre la suggestion de l’écriture de Réage qui, par ses descriptions, proposent à l’imaginaire du lecteur des scènes érotiques vraisemblablement improbables et le style de Crepax, il y a place à une créativité de la part du lecteur dans cet espace de non-représentativité. Cette tension entre la monstration de certains éléments du récit et ce qui est caché au regard, rend encore plus palpable cette atmosphère érotique. Crepax s’amuse à confondre les dimensions spatiales et temporelles; il fait de la bande dessinée un air de jazz.
Pauline Réage a écrit, avec Histoire d’O, un roman érotique à la fois choquant par la subversion des codes de la normalité dite émancipatrice de la situation de la femme moderne, mais également une œuvre érotique qui utilise la transgression pour, en fait, écrire une lettre d’amour. Tout comme dans le roman Emmanuelle, qu’on peut qualifier de petite sœur d’O, «[…] un apprentissage de la sexualité devient possible- ce qui supposerait que celle-ci n’est pas simplement pulsion, impulsivité ou frénésie, mais comporte une rationalité intrinsèque soutenant un processus d’autorégulation27». L’érotisme féminin, tout comme celui du genre masculin, est un apprentissage qui doit s’affranchir des lois et des préceptes établis par le genre littéraire ou parce que la convention attend de la part d’une femme écrivain. L’érotisme noir de Réage est aussi nécessaire que l’éclat rayonnant de l’émancipation initiatrice d’Arsan.
Il serait pertinent dans une analyse ultérieure de comparer les deux personnages que Guido Crepax et Pauline Réage ont créés: Valentina et O. Alors que Valentina s’apparente plus à la femme fatale qui échappe à la domination du regard du lecteur, O s’offre (presque) entièrement à ses bourreaux, mais également au lecteur, car la focalisation du récit se concentre sur les sensations et pensées de l’héroïne. Ces deux versions de la féminité permettent de nuancer les préceptes liés au féminin.
1. Emmanuelle Arsan. L’hypothèse d’Éros, éditions Filipacchi, Paris, 1974, p.264.
2. Georges Bataille. L’érotisme, éditions de Minuit, 2011 [1957], p.13.
3. Alexandra Destais. The story of O, Pauline Réage, [en ligne] http://alexandra-destais.fr/pdf/Version%20fran%C3%A7aise%20article%20encyclopedie.pdf (p.10)
4. Ce qui suis est un libre résumé de Jean-François Kervégan. Hegel et l’hégélianisme, Presses universitaires de France, coll. Que sais-je?, Paris, 2005, 127 pages.
5. Jean-François Kervégan. Ibid., p.59.
6. Alexandra Destais. Op. cit, p.10.
7. Roger Dadoun. L’érotisme: de l’obscène au sublime, Presses universitaires de France, Paris, p.18.
8. Postface de Sarane Alexandrian tirée de Rémi Boyer. Érotique et érotisme, éditions Rafael de Surtis, Paris, 2004, p.155.
9. Pauline Réage. Histoire d’O, suivi de Retour à Roissy, éditions Le livre de Poche, Paris, 2011 [1954], p.41.
10. Emmanuelle Arsan. Op.cit., p.270.
11. Guido Crepax. Histoire d’O, d’après le roman de Pauline Réage, éditions Delcourt, 2010 [1975], 264 pages. (p.251).
12. Préface d’Alina Reyes tirée de BOYER, Rémi. Op. cit., p.11.
13. Roger Dadoun. Op. cit., p.16.
14. RÉAGE, Pauline. Op. cit., p.27.
15. Préface d’Alina Reyes tirée de BOYER, Rémi. Op. cit., p.12.
16. Roger Dadoun. Op. cit., p.16.
17. Brigitte Purkhardt, tiré de HODKIN, Alan. Histoire d’O ou l’écriture de l’abandon, mémoire de M.A. (études littéraires), UQAM, 1996, x-83.
18. Emmanuelle Arsan. Op.cit., p.270
19. Idem.
20. Guido Crepax. Op. cit., p.152.
21. MAINGUENEAU, Dominique. La littérature pornographique, Armand Colin, Paris, 2007, 125 pages. (p. 51.)
22. Frédéric Pomier. Comment lire la bande dessinée, éditions Klincksieck, coll. 50 questions, Paris, 2005, 182 pages. (p.26)
23. MAINGUENEAU, Dominique. Op. cit., p.48.
24. Guido Crepax. Op. cit., p.264.
25. Guido Crepax. Ibid., p.138-139.
26. Roger Dadoun. Op. cit., p.18.
27. Roger Dadoun. Ibid., p.109.
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Fournier, Virginie (2013). « L’extase dans l’asservissement, de Réage à Crepax ». Pop-en-stock, URL : [https://popenstock.uqam.ca/articles/lextase-dans-lasservissement-de-reage-a-crepax], consulté le 2024-12-21.